Montréal, prochainement, le Grand Prix de Formule 1 est la plus grande manifestation qui attire les touristes. Et qui dit touristes dit…escapade, que ce soit amoureuse ou tout carrément sexuelle. Dans ce monde qui ne nous est pas familier, une travailleuse de sexe a accepté d’en parler.
Quand une prostituée se confie !
Quand la ville est plongée dans le noir et que seuls les fêtards et les…travailleurs de sexe arrivent à se défaire du sommeil, Montréal connaît un autre monde. Rose, une travailleuse de sexe qui s’y est installée dans pour offrir son corps et du plaisir contre de l’argent, raconte ses expériences et son…travail.
« Je pense que les gens viennent à Montréal parce que c’est différent, c’est une ville vraiment allumée », c’est ainsi sa première impression quand elle parle de Montréal la nuit. Seulement, elle constate un certain mépris vis-à-vis des travailleurs de sexe dans cette ville, même si elle a trouvé en elle une ouverture qui la différencie des autres villes. Elle déplore également l’incompréhension et la manque d’assistance des policiers qui prennent les travailleurs de sexe dans leur collimateur.
« Maintenant c’est les clients qui sont criminalisés et tout le monde autour. Ça nous met dans une position dangereuse parce que ça augmente les risques où les filles vont travailler toutes seules et il y en a qui vont se faire ramasser par des personnes qui ne sont pas gentilles, affirme-t-elle. À ce moment-là on ne peut même pas aller voir la police parce qu’il y a trop de stigmatisation avec notre travail », témoigne-t-elle.
Mais, en bonne professionnelle dans son métier, Rose estime qu’elle fait le bonheur de ses clients, tant sur le plan sexuel que sur d’autres domaines, plus…humains : « je pense que tout le monde se sent seul maintenant dans le monde. On ne sent pas qu’on est écouté et on cherche des façons de pouvoir passer au travers des épisodes de la vie et des épreuves », conclut-elle.
Un témoignage parmi d’autres qui dépeint l’univers des travailleurs de sexe !