Aux Baléares, à Ibiza, les prostituées et femmes de joie ont décidé de créer une coopérative et association leur permettant d’avoir une sécurité sociale ainsi que les autres avantages sociaux et même les droits à la retraite.
On peut dire que le fait est insolite étant donné que c’est la première dans toute l’histoire espagnole. Si auparavant la prostitution était chacun pour soi et Dieu pour tous, c’est devenu une association gérée par plusieurs personnes dans le but d’améliorer les conditions des « femmes de mauvaise vie » pour certaines personnes ou « femmes de joie pour d’autres ».
D’après la porte-parole de Sealeer, elles seraient des pionnières puisqu’elles sont la première coopérative en Espagne offrant une couverture légale aux filles. On ne sait pas si cette dernière est également une femme du milieu, mais ce que l’on sait, c’est que seules onze femmes ont été enregistrées pour le moment. Il est à noter que selon le rapport du parlement espagnol en 2007, les Espagnols dépenseraient la bagatelle de 50 millions d’euros tous les jours pour le paiement des services de ces femmes de joie. Également, on estimerait le nombre de ces femmes à 400000, ce qui n’est pas anodin comme chiffre.
D’après les sondages, la coopérative Sealeer intéresserait de plus en plus de femmes et que d’ici quelques années, toutes les prostituées espagnoles deviennent officiellement des travailleuses ayant de bons avantages sociaux comme les ouvriers ou d’autres travailleurs. Cependant, la seule chose qui pourrait empêcher cela est l’emprise qu’ont les maquerelles sur leurs protégées. Si leurs filles intègrent Sealeer, ces derniers n’auront plus de commissions. Il sera alors difficile pour la coopérative d’atteindre leurs objectifs. Mais les dirigeantes de la coopérative ne perdent pas espoir et continuent de faire parler d’elles à Ibiza et sur le reste de la péninsule ibérique.