Question du jour : Je voudrais que mon partenaire me domine et je ne sais pas comment lui en parler…
Les représentations du sexe BDSM sont souvent négatives, sombres et plus ou moins assimilées à quelque chose d’anormal …
La domination signifie-t-elle infliger la douleur au partenaire ?
La servitude est-elle assimilable à l’esclavage ?
Certainement non ! Examinons les fausses idées toutes faites qui courent sur le BDSM
Première idée reçue : Dominer, c’est être cruel et sadique
C’est souvent le contraire. Un amant qui se soumet volontairement à vous, vous donne le pouvoir, et compte que vous n’en abuserez pas. Il vous fait confiance.
Le dominant donne des ordres que le soumis est heureux d’exécuter, et tout le monde est content.
Le sadisme peut commencer au moment où celui qui n’obéit pas est puni. Mais ce n’est pas du tout systématqique.
Ainsi à un ordre, le soumis peut refuser d’obéir parce qu’il n’a pas le goût à ce qu’on lui demande, et le dominant peut très bien passer à autre chose.
Ou bien le soumis refuse parce qu’il sait qu’il sera puni, ça fait alors partie du jeu.
Et la punition n’est pas forcément cruelle.
Cela peut être des coups de fouet mais beaucoup plus souvent des refus ou des contrariétés : la chasteté imposée, refus de l’orgasme, refus des activités sexuelles avec vous, confiscation des jouets et des objets de plaisir, condamnation à 10 minutes dehors sous la pluie , Etc … La punition est aussi créative que les activités sexuelles.
Les punitions sont un jeu joué d’un commun accord ente dominant et soumis.
Deuxième idée reçue : il faut humilier son partenaire et le traiter comme un inférieur.
Les vraies scènes de ce type très dures sont rarement préludes à des activités sexuelles entre amants.
Ceux qui paient pour les services d’un(e)professionnel(lle) dominant(e) sont souvent à la recherche de quelque chose de plus extrême que ce qu’ils peuvent obtenir auprès d’un amant. Ces plaisirs sont souvent liés à un problème en psychologique ou la nécessité d’une libération émotionnelle.
Cela ne veut pas dire que la scène elle-même ne sera pas excitante, mais il est peu probable que les deux parties s’engagent à tout acte de nature sexuelle.
Les humiliations entre amants sont beaucoup plus des simulations, faites pour s’amuser avec l’accord de chacun sans une vraie volonté de nuire ou de faire souffrir. Il faut juste rester attentif aux mots et aux gestes qu’on utilise.
Et elles peuvent conduire à des conclusions très sexuelles !
Troisième idée reçue : Vous ne pouvez être dominant ou soumis – mais pas les deux
Il est parfaitement possible d’être dominant un jour, soumis le lendemain. Comme dans la vie, nous avons des jours ou tout réussit, nous nous sentons les rois du monde, nous sommes dominants. D’autres fois, pourvu que notre partenaire soit d’humeur dominante, nous la jouerons plus modeste, et nous serons soumis. Tout cela est un jeu et dans un jeu, on peut changer de rôle comme les enfants qui jouent aux gendarmes et aux voleurs.
Toutefois, les rôles sont généralement attribués, en particulier pour les partenaires habituels. Ils ont plaisir à retrouver leur rôle et leur partenaire dans le sien.
Quatrième idée reçue : Il faut avoir une idée fixe bizarre pour pratiquer le BDSM
Qu’est-ce qu’une idée fixe bizarre ? Cette notion mérite d’être réfléchie. Un plaisir qu’on aime retrouver, est-ce une idée fixe ? Et qu’est-ce qui est bizarre ?
Si quelqu’un qui n’a jamais connu que la position du missionnaire découvre qu’un vibro lui donne du plaisir et qu’il l’utilise, est-ce bizarre ?
Et quelqu’un qui a découvert qu’être enchainé lui plait, pourquoi ne recommencerait-il pas ? Est-ce une idée fixe bizarre ? Si oui, nous en avons tous !
Cinquième idée reçue : Le soumis a rien à dire sur ce qui se passe
Si tel était le cas, de nombreuses pratiques BDSM serait tout simplement un délit.
Le dominant et le soumis doivent être d’accord avant tout. Il s’agit d’un jeu et dans un jeu, il y a des règles, que chacun doit suivre.
Vous ne remettriez pas votre porte-monnaie, votre code PIN etc…, à un partenaire ou un ami sans être rassuré quant à l’usage qui en sera fait. Pourquoi le feriez-vous avec votre corps?
En expérimentant le BDSM, les couples doivent parler de la pratique, des accessoires et ainsi ils seront heureux de s’amuser ensemble.
Il n’est pas recommandé de simplement attacher votre partenaire et agir ensuite selon vos propres fantasmes. Ce plaisir doit être partagé.
Sixième idée reçue : le BDSM est une forme de thérapie
OUI, ça peut être le cas.
Certains professionnels pratiquent des séances avec des personne pour les aider à faire face à des expériences traumatisantes, souvent de nature sexuelle ou violente.
N’essayez pas avec votre partenaire si vous n’êtes pas psychologue. Le psychisme humain est chose délicate et les professionnels qui offrent ces services savent ce qu’ils font.
Cela ne signifie pas que ceux qui ont subi des mauvais traitements ne doivent pas s’engager dans des pratiques BDSM, mais simplement qu’elles doivent être considérées comme étant un pur jeu sexuel, rien de plus.
En parlant avec votre partenaire de vos pratiques à venir, vous éviterez tout problème.
Maintenant, vous avez sans doute admis que le BDSM est simplement une pratique sexuelle entre personnes consentantes, un jeu sensuel, peut-être même n’êtes-vous pas opposé à l’idée d’essayer ?
N’hésitez pas si c’est le cas, et découvrez un nouvel aspect de votre vie sexuelle !
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Mon chéri et moi nous souhaitons franchir le pas. Moi, dominante, oui d’accord mais comment ? Lui, soumis mais jusqu’à quel point ? Et quel sex toys faut il utiliser? J’avoue que nous sommes clairement novices tous les deux mais sommes irrémédiablement attiré vers cette pratique sexuelle.
J’aime ce sentiment de domination mais je trouve que depuis quelques temps, j’aspire à de nouvelles expériences. J’ai envie de retourner la situation et de me prendre pour le soumis. En plus, ma compagne me l’a demandé depuis longtemps sans que je lui répondes favorablement. Le jeu, je me le suis planté dans l’esprit pour que tout devienne possible et pour que nos jeux soient simplement érotiques.
La domination, c’est pas mon trip. Bien sûr qu’il faut monter sa dose d’adrénaline mais pas avec de tels moyens. Un amour fugace et passionnée, c’est aussi des ébats où le plaisir est intense et où le corps fusionne avec l’autre. N’est-ce pas?
Dans toutes les techniques de soumission, il existe une règle d’or: se mettre d’accord avant de commencer quoi que ce soit! Après, c’est à chaque partenaire de jauger de ce qu’il peut endurer et de ce qu’il aimera faire.
Traumatisé depuis que j’ai été ridiculisé devant mes amis, je préfère me tourner vers les professionnels. Or j’aime bien l’idée d’être lier au pied du lit tout en assouvissant mes pulsions sexuelles. J’espère y arriver.