Le phénomène de la vengeance pornographique prend de plus en plus de l’ampleur dans la société. Il s’agit de rendre public des photos ou vidéos intimes dans le but de se venger de son ex.
Quelles sont les mesures prises face à ce phénomène ?
Si vous avez des photos classées X de votre ex, stockées quelque part dans votre téléphone, et que si votre ex ne veut plus que vous les déteniez, alors vous pourriez être légalement obligé de les supprimer.
Enfin, cette règle s’applique si vous êtes un citoyen allemand.
En effet, selon The Guardian, un verdict a été publié par la Cour allemande notifiant qu’un citoyen allemand doit supprimer les photos érotiques de son ancienne petite amie aussitôt qu’elle le lui réclame.
Dans l’explication de cette décision, la Cour a soutenu que les droits individuels de la petite amie le remportent sur les droits de propriété du petit ami, selon un journal allemand, de langue anglaise, The Local.
Il s’agit d’une décision révolutionnaire concernant ce phénomène de la « vengeance pornographique », de telle manière à ce qu’elle implique la suppression des photos intimes avant qu’elles ne soient rendues publiques.
Selon le New York Time, la probabilité que cette règlementation ait été mise en vigueur en premier par la Cour Allemande a été la plus évidente. En effet, depuis la Deuxième Guerre Mondiale, l’Allemagne est l’un des pays qui a des lois sur la vie privée la plus intense au monde.
Les tribunaux à travers le monde se sont battus, depuis déjà un bon bout de temps, sur le sujet compliqué de la vengeance pornographique. Les règles actuelles sur sa légalité sont clairsemées et varient fortement selon les régions. Depuis l’année dernière, la Californie est devenue le premier état des États-Unis à sanctionner sévèrement les vengeances pornographiques, suivi par l’Arizona en Avril dernier, selon Reuters. Des douzaines de mesures similaires ont été proposé à travers la nation.
Les lois en Arizona et en Californie permettent de sanctionner ceux qui postent des sextos publiquement. En Allemagne, toutefois, il n’y a pas encore de mesures similaires à cela qui permettent aux ex de demander la suppression des sextos avant qu’ils ne soient dévoilés au public.
Qu’en est-t-il chez nous ?