Depuis plusieurs années, le « Revenge porn » ou la vengeance porno en anglais, est devenu une arme de vengeance pour certains. Aux Etats-Unis, des sites sont même consacrés à cette pratique qui commence à se répandre dans le monde entier, y compris en France. On retrouve notamment le vengeur, le plus souvent un homme quitté et qui n’a pas supporté (accepté) la séparation. Pour se venger, il met en ligne des films sexuels privés ou des photos de son ex, dans le but de détruire la réputation de celle-ci.
Sur les sites qui « encouragent » cette pratique, de tels films et photos sont alors publiés, assortis de commentaires insultants. Par exemple, Stéphanie X (nom de famille) de tel âge et de telle ville « a baisé la moitié de la Floride », ou « a chopé un herpès en broutant des filles pas propres », etc. Les calomnies de mauvais perdants sont légion sur ces sites. Et comme l’intention de ces vengeurs est bien entendu de faire mal, ils réussissent dans la plupart des cas. C’est ainsi qu’au Brésil, une jeune fille de 17 ans s’est suicidée, car elle se croyait être déshonorée à jamais.
En France, la pratique commence aussi à attirer du monde, même s’il n’y a aucun site de « vengeance porno ». C’est ainsi qu’à Metz, un homme de 35 ans a déjà écopé de 12 mois de prison avec sursis et 5000 euros d’amende, pour avoir mis sur Facebook, Skyblog et quelques sites de rencontres, des photos de son ex. Dans la Manche, un jeune homme de 20 ans a écopé de 6 mois de prison avec sursis et 2500 euros d’amende, pour avoir fait circuler des vidéos explicites prises en compagnie de son ex de 17 ans. Depuis, la jeune fille n’ose plus sortir de chez elle…
Aux Etats-Unis, le FBI a déjà fermé un site de « Revenge porn » surnommé « L’homme le plus détesté d’Amérique ». Le propriétaire du site a été accusé d’avoir hacké les ordinateurs de ses clients pour leur dérober des photos intimes. D’autres font chanter leurs victimes, qui doivent payer pour la suppression de pages compromettantes (ou plutôt pour la non publication de photos ou vidéos compromettantes).
Dans tous les cas, de tels actes sont ainsi punis par la loi, avec de belles amendes à la clé. Aussi, avis aux mauvais perdants qui pourraient être tentés !