La pornographie entraîne systématiquement une forme d’addiction. L’homme y a recours pour se renseigner sur les pratiques sexuelles ou pour réveiller l’excitation. Grâce à l’évolution de la technologie, on peut avoir accès à ces images n’importe où.
Le samedi 8 février, Scotland Yard a annoncé que des agents de la protection diplomatique ont été soupçonnés d’avoir échangé des images pornographiques « hardcore » via leurs téléphones. Le service de la surveillance de la résidence du premier ministre britannique, le siège de la police à Londres ainsi que des ambassades dans la capitale ont fait partie de leurs attributions. Sans oublier la protection des ministres, des anciens ministres et celle des personnalités étrangères. En effet, un porte-parole de Scotland Yard a déclaré lors de l’enquête que même si les images qui ont été découvertes ne mettent pas en scène des enfants, elles sont de nature extrême.
À cause de ce flagrant délit, trois hommes ont été arrêtés le 19 décembre, dont l’un a été suspendu de ses fonctions et deux autres affectées à des tâches limitées. Pour bien mener l’enquête, leurs foyers ont été perquisitionnés. Scotland Yard a aussi déclaré que l’enquête va permettre de déterminer si leur conduite présumée a eu lieu lorsque les agents étaient de service ou non.
Ces répressions ont été justifiées par la loi sur les publications obscènes de 1959 et la loi de la justice pénale de l’immigration. De ce fait, au début du mois de janvier, un quatrième agent a été interrogé pour mieux éclaircir la situation. Ce dernier a également été affecté à des tâches réduites.
Malgré la satisfaction des besoins de l’homme par le biais de la pornographie, elle était et est toujours considéré comme la voie légitime à tous les abus. Elle a aussi comme limite l’atteinte de l’intimité d’une organisation ou d’un autrui.