Avant les compétitions sportives ou autres concours faisant appel aux efforts physiques, il est très souvent déconseillé de faire l’amour la veille su grand jour ou même quelques jours avant pour les plus sérieux. Cette recommandation est née de la théorie que les performances physiques diminuent après une partie de jambe en l’air. Cependant, aucune preuve réelle qui vient confirmer la théorie n’a encore vu le jour. Mais vrai ou faux, tout le monde s’abstient pour ne pas prendre le risque d’être faible le jour de la compétition.
Pourquoi ?
Apparemment, plus particulièrement chez la gent masculine, une grande dépense de testostérone peut restreindre la force physique et avoir des conséquences sur le degré d’engagement du sportif. Le prétendant se sentirait moins motivé à cause de la descente d’énergie et donc moins agressif. C’est pour cela que plusieurs grands sportifs du monde entier se livrent à une abstinence sexuelle avant les grands évènements. D’ailleurs, ce n’est pas sans raison que la sexualité et la présence ou non des partenaires des joueurs sont souvent remises en question à chaque Mondial ou les grands évènements de ce genre.
Ce n’est pas prouvé, mais on y croit
Pourtant, des recherches ont été faites sur les conséquences du sexe sur la performance physique et il s’avère que très peu d’articles ont réellement répondu à cette problématique. Ce qui veut dire que le fait de devoir s’abstenir sexuellement avant chaque compétition n’est pas scientifiquement justifié donc n’est pas forcément vrai. Des auteurs avancent même l’hypothèse selon laquelle le sexe peut avoir des bienfaits psychologiques avant les compétitions. Donc la nécessité de l’abstinence n’est pas prouvée, mais les sportifs préfèrent tout de même mettre toutes les chances de leur côté en évitant les parties de jambes en l’air trop fatigantes, et surtout pas moins de deux heures avant une compétition.