Si certaines jeunes filles retrouvent leurs photos de nue sur les réseaux sociaux, ce n’est guère un hasard. Le « revenge porn », une nouvelle forme de vengeance 2.0 le plus souvent utilisé par les jeunes pour se venger de leurs ex. Aujourd’hui, le fléau fait son come-back et touche également les étudiants. Plus de détails.
Une rupture marquante
Dans la majorité des cas, le « revenge porn » est souvent dû à une déception amoureuse. Celui ou celle qui s’est fait largué(e) l’a mal digéré. Le moyen le plus minable qu’il/elle a trouvé est de rendre public les photos nues de son ex dans le but de l’humilier.
Des étudiants rancuniers
Et il faut croire que les étudiants de l’université de Dublin supportent mal les ruptures au point de créer un groupe spécial sur les réseaux sociaux pour se venger de leur ancienne petite amie. En effet, 200 étudiants en Sciences agronomes ont créé un groupe dédié au « revenge porn » sur Facebook. Qu’y trouve-t-on ? Des photos de nues pardi !
Des photos notées sur 10
A l’insu des jeunes filles, ces malheureux en amour, mais surtout dont l’égo a été touché, ont posté des photos de leur ex en tenue d’Eve. Et ils ne s’arrêtent pas là. L’humiliation va encore plus loin car les membres du groupe sont invités à commenter les photos et de les évaluer sur une échelle de 1 à 10. Ensuite, ils partagent l’adresse de la page Facebook des victimes.
Une enquête en cours
Bien sûr le fléau n’est pas passé inaperçu au sein de l’administration du campus, si bien qu’une enquête a été menée. Les réactions du président de l’université, le professeur Mark Rogers, ne tarda pas : « L’enquête est cours. La priorité de notre établissement est de soutenir toutes les étudiantes vulnérables et victimes de cette affaire ».
Du sexisme
Les étudiantes de l’université n’ont également pas tardé à réagir face à cette indignation. Pour le coup, les hashtags #UCD200 font le tour des réseaux sociaux pour dénoncer cette pratique et surtout le sexisme qui règne sur le campus. Les fameux coups d’un soir souvent prisés par les étudiants sont également remis en cause.