A Mons, les étudiants ont une drôle de façon de se déchainer. Ces derniers postent des photos d’eux un brin osé sur Snapchat. Entre postérieur, poitrine et même masturbation, les photos ont immédiatement suscité la polémique au sein de l’université. Plus de détails.
Compte visible par tous
Le principe de l’application Snapchat est de partager des photos ou des vidéos à des amis en cercle fermé ou publiquement. Pour le cas de la polémique qui a touché l’université de Mons, une ville francophone située en Belgique, l’administrateur du compte Snapchat, dévoilant des photos intimes d’étudiants, a choisi l’option « visible par tous ». Apparemment, les jeunes lui enverraient photos et ce dernier se charge de les partager sur le net.
Allant du soft au porno
Sur le compte, il y avait deux sortes de photos et de vidéos. La première était plus soft et regroupait des photos de seins ; de sous-vêtements ; de fesses tantôt en string, tantôt dénudées. Puis, l’autre catégorie se rapprochait beaucoup plus à de la pornographie car on y apercevait de gros plans de pénis en pleine masturbation, des poses plutôt suggestives des jeunes étudiantes. Côté vidéos, la limite de temps imposée par Snapchat (quelques secondes) n’a pas empêché ces jeunes de se filmer en plein acte sexuel. A noter que le sexe oral était le plus prisé par ces jeunes.
Une légende par photo
S’agissait-il d’une sorte de concours pour deviner lesquels des étudiants de l’université étaient les plus dévergondés ? Car en dessous de chaque photo apparaissait une légende. Celle-ci reliait la personne sur la photo à la matière qu’elle étudie. Entre autre, parmi ces exhibitionnistes, on retrouvait de futurs médecins, infirmières, architectes…. Bref, de quoi attiser le courroux de l’université qui compte porter plainte.
Une poursuite judiciaire
Avant qu’elle n’ait été informée, l’université ignorait tout de l’existence du compte. En outre, les photos diffusées n’avaient aucun caractère officiel. Après signalement, l’université a entrepris des démarches auprès de la société qui gère Snapchat et entend entamer une poursuite judiciaire à l’encontre de l’administrateur du compte. D’ailleurs, le service juridique de l’université étudie actuellement le dossier pour les poursuites. La cause : usage nuisible du nom de l’université ainsi qu’atteinte à l’image et à l’honorabilité.
Disparu comme par magie !
Ledit compte a disparu dans la nuit de ce mardi probablement suite aux divers signalements. Mais, il ne lui a fallu que d’un court laps de temps pour refaire surface sous un nouveau compte avant de disparaître à nouveau ce mercredi.