Tout le monde le sait même si beaucoup font semblant de l’ignorer que le sexe occupe une très grande place dans les pensées et fasse partie intégrante du quotidien de tout un chacun. Il faut savoir que selon des recherches récentes entreprises par IPSOS, plus d’un Belge sur trois, environ 35 % sont confrontés au problème de l’éjaculation précoce. Ce problème se situe en première place des troubles sexuels de l’homme devançant les problèmes du désir qui sont à 25 %, les troubles érectiles à 23 % et l’absence d’éjaculation à 12 %.
Des chiffres qui en disent long, et par rapport à cela, plus de la moitié des hommes concernés souhaitent plus que tout guérir. Toutefois, 25 % de ces hommes seulement recherchent des solutions et seuls 10 % sont prêts à consulter un ou des spécialistes afin de chercher une solution au problème. La question qui se pose maintenant, peut-on guérir l’éjaculation précoce ?
Selon Pascal De Sutter, coauteur du livre traitant le sujet de l’éjaculation « La mécanique sexuelle de l’homme », ce dernier décrit que les hommes souffrant d’éjaculation précoce ne sont pas capables d’arrêter la montée d’excitation et éjaculent dans la plupart des cas en moins de temps, à peu près deux minutes de pénétration intravaginale. Comme explication, le spécialiste affirme que ce phénomène est tout à fait normal chez les jeunes hommes ayant peu d’expérience et faisant l’amour assez rarement. Sinon, si le problème persiste à plus de 25 ans dans un couple, cette éjaculation précoce peut devenir un problème chronique.
Il faut savoir que l’homme ne fait pas exprès d’éjaculer trop vite selon les dires du sexologue Pascal De Sutter. En effet, selon lui, tous les hommes n’ont pas le contrôle du réflexe éjaculatoire qui est automatique. Toutefois, il est évidemment possible d’apprendre la gestion de cette montée de l’excitation sexuelle. Le mieux à faire donc est de savoir contrôler l’excitation sexuelle au lieu de l’éjaculation en elle-même.