Aujourd’hui, la frontière entre le monde publicitaire et le monde de la pornographie soulève de plus en plus de questions et d’interrogations. À cet effet, un magazine italien vient de lancer un jeu virtuel assez dérangeant pour certains, intitulé « Fashion or Porn ».
En effet, de nos jours, il n’est plus inhabituel de voir des images de nue tant suggestives qui sont affichées dans les magazines, les publicités à la télé ou encore aux arrêts des autobus. Cela devient tellement naturel que l’inconscience ne voit plus ces images comme étant pornographiques. Cependant, la limite entre la pornographie et la publicité est devenue bien mince, voire dans certains cas inexistante.
Depuis peu, il existe un jeu bien circulant sur les réseaux sociaux, bien qu’interdit aux mineurs dont le nom est « Fashion or Porn ». Ce jeu a été lancé par NSS Mag qui est un magazine en ligne italien. Le jeu propose donc aux internautes majeurs soi-disant « innocents » d’expliquer et de donner des détails des photos explicites ou à caractère pornographique. Par exemple, on peut y voir de gros plans de visages expressifs laissant penser à une jeune femme proche de l’orgasme ou bien encore des parties du corps plus que dénudées. Les internautes devront ainsi choisir si les photos ont été tirées d’images de la pornographie ou d’images de la mode. Vous vous dites sans doute que cela est simple et facile. Vous allez être surpris, ce n’est pas vraiment le cas.
Une journaliste se décrivant comme le « centre culturel de l’amour, la culture et de l’internet pour le sexe » s’est fait dupée. Même en étant une professionnelle dans la représentation pornographique, Kate Hakala du site Nerve s’est fait avoir en beauté. Depuis quelque temps, le Psychological Science avait avançait une certaine théorie portant sur la mode et le porno. En effet, les femmes savent fermer les yeux lorsqu’il s’agit d’objet de luxe avec des images suggestives. Eh bien oui, les femmes nues font et savent vendre. Toutefois, ce qui est considéré comme « porno chic » soulève encore de plus en plus d’interrogations : Ke$ha, Rihanna ou Miley Cyrus ; la décadence de la jeunesse selon certains ou l’effigie d’une marque selon d’autres.