Lancé il y a un an, une médiathèque a consacré une place à la littérature érotique, et les responsables ont enregistré un franc succès. Ce rayon a permis à beaucoup de lecteurs l’emprunt de livres érotiques et, depuis un an, ce genre intéresse la grande partie des bibliomanes.
Quand la médiathèque se pare de…cultures érotiques !
Seine-et-Marne, la médiathèque de Moissy-Cramayel a réservé tout un rayon pour offrir aux lecteurs, amateurs de littérature érotique, une centaine d’ouvrages de ce genre. Oui, il y a un an, Agnès Gassies et Isabelle Aleksic, deux responsables de cette médiathèque, ont pu voir défiler des abonnés dont l’affluence dans les rayons de livres érotiques les a étonnés.
« Sur les douze derniers mois, les livres du fond érotique ont été empruntés 2,6 fois plus que les livres du secteur adulte », ont constaté les deux responsables. Pionnières de ce projet, Agnès Gassies et Isabelle Aleksic ont pris l’initiative d’inclure dans la médiathèque un rayon consacré aux ouvrages érotiques qui, bien sûr, est dédié aux lecteurs adultes.
Et voilà un an que les livres attendent leurs lecteurs qui n’ont pas boudé ce plaisir de lire des histoires avec la touche charnelle, du soft au plus hard !
« Nous sommes passées de 140 à 200 ouvrages. Nous avons acquis principalement des romans, mais aussi des documentaires, répondant à des demandes de lecteurs », pour expliquer l’engouement des lecteurs pour ces ouvrages. Et les responsables recensent également quelques sollicitations spéciales pour des scénarios spéciaux, entre autres ces cas : « la première était le constat que nous n’avions pas de romans érotiques avec des personnages homosexuels. Nous avons effectivement constaté qu’il y avait des ouvrages de grande qualité, notamment « Le garçon de la piscine » de Luis Algorri, qui est l’un de mes coups de cœur. La deuxième était aussi un constat : un lecteur nous a fait remarquer que nous avions plus de documentaires sur le sexe féminin que sur le sexe masculin. Nous avons donc complété le fond avec des ouvrages comme celui du Dr Catherine Solano et du Pr Pascal de Sutter, « La mécanique sexuelle des hommes » que je recommande également.
Eh oui, quand «Éros » se lit, l’intérêt reste intact !