Singapour, cet état insulaire du sud-est de l’Asie, est très à cheval sur ses principes concernant les supports, livres ou autres, à caractère érotique et pornographique. Alors que l’occident, en l’occurrence la France, offrent aux lecteurs les livres érotiques « Papi jute dans la sauce aux câpres », « Voyage autour de mon sexe: se faire l’amour », « Les mille et une bibles du sexe », trouver des magazines à connotation sexuelle sur les rayons singapouriens est toujours difficile. Mais récemment, la levée d’interdiction de quelque 240 ouvrages, dont quelques-uns traduisent l’érotisme, a fait des heureux !
Playboy reste toujours dans le collimateur !
« Les mémoires de Fanny Hill, femme de plaisir », sorti il y a 2 siècles et demi, peut faire l’objet de lecture pour les passionnés de la lecture érotique avec la subtilité d’une littérature de l’époque. « Mémoires d’une fille de joie », parmi les livres qui ont la chance d’être « affranchi », se trouvera sûrement sur la table de chevets des Singapouriens.
Par contre, Singapour ne connaîtra pas encore les sensations que procurent les photos nues de Playboy, même à l’aube de sa dernière parution. De même que Penthouse, Playgirl ou Mayfair, qui seraient perdus aux oubliettes, car c’est sûr que la levée de leur interdiction ne sera pas pour demain !
Playboy laisse pourtant rêver les adeptes des photos des stars nues, avec leurs poses sensuelles. Il va sans dire que des Singapouriens font partie des hommes, ou des femmes, qui aspirent à un certain voyeurisme.
«Pour les dix-sept publications qui sont toujours prohibées, la décision de maintenir l’interdiction a été basée sur le fait que le contenu de ces publications restait contraire à l’intérêt public», a indiqué le porte-parole de l’autorité du développement des médias.
En attendant que Playboy puisse circuler librement à Singapour, les amateurs de l’anatomie dans sa tenue originelle peuvent se le procurer en catimini !