L’association SOS Education a lancé une grande pétition contre l’exposition « Zizi sexuel » qui s’est déroulée depuis le 14 octobre dernier à la Cité des sciences et de l’industrie. 40 000 personnes étaient d’accord sur le fait que l’exposition serait trop vulgaire pour les enfants.
Ouverte en 2007, l’exposition « Zizi sexuel » s’adresse au 9-14ans en se basant sur l’ouvrage « Le guide zizi sexuel » écrit par Zep et Hélène Bruller en 2001 permettant aux enfants de mieux comprendre la sexualité. Son début a déjà suscité une légère polémique, mais son retour a fait parler d’elle car imaginez le nombre de personnes qui a pris le temps de signer la pétition pour dénoncer l’exposition. Et SOS Education ne compte pas se contenter de ce nombre car sur Twitter, les membres de l’association essaient de convaincre plus de gens pour signer leur pétition.
Pourquoi l’association s’acharne-t-elle tant sur cette expo ?
Les organisateurs sont pourtant convaincus qu’ils ont un rôle important à jouer dans cette nouvelle vision de l’éducation sexuelle. En plus, ils prônent des valeurs essentielles comme l’égalité des sexes, le respect de l’autre et de soi-même, le consentement mutuel. Mais ce n’est pas ce qu’en pense l’association SOS Education qui accuse l’exposition d’ « enseigner la masturbation » à des jeunes enfants et de les forcer à regarder des scènes de rapport sexuel.
Pourtant, sur le lieu, les enfants ont tout simplement le droit de voir des belles scènes de films où les personnages s’embrassent sur un fond de musique romantique. Ils ont également le droit de voir directement les transformations causées par la puberté sur les corps des filles et des garçons grâce à la mise en scène du « Pubertomatic ». Alors, y avait-il vraiment un atelier d’initiation à la branlette ou une séance de vidéo porno ? On sait tous que Titeuf, dans sa bande dessinée, est un petit obsédé du sexe, un Don Juan malheureux et presque un looser et pas plus que ça. Mais ce que SOS Education ne sait pas c’est que Titeuf n’a pas besoin d’apprendre la masturbation à des enfants, ils savent déjà le faire. Quant aux scènes de coït, les enfants savent déjà à peu près comment ça se déroule.
Alors, pour convaincre plus de personnes, l’association doit trouver un argument de taille à part les 40 000 signatures collectées.