Rocco n’a pas arrêté de faire parler de lui ces derniers temps. Après avoir ouvert la première université spécialisée à la pornographie, il milite aujourd’hui pour l’éducation sexuelle en Italie. Histoire de distinguer la réalité de la fiction.
Parler en connaissance de cause. C’est le cas de le dire pour le roi du porno qui a pris l’initiative de proposer l’éducation sexuelle dans les établissements scolaires italiens. « Parce que la pornographie ne peut pas remplacer l’éducation sexuelle, même si c’est souvent le cas dans les faits ». Cette star du « x » constate en effet qu’une grande partie des jeunes découvrent le sexe à travers la pornographie et prennent par la suite exemple sur ce qu’ils voient.
Rocco Siffredi serait-il en train discréditer la pornographie, un secteur avec lequel il a fait fortune et autour duquel il a bâti sa réputation ? Certainement pas ! Il ne serait pas assez fou pour creuser sa propre tombe.
Tout simplement, il essaie de partager son expérience en la matière. Sur la question il rappelle : « Je connais très bien le milieu du porno et je sais ce que recherche mon public: du divertissement, de la connaissance, des envies de découvertes ».
En d’autres termes, la pornstar à la retraite ne blâme pas la curiosité des jeunes qui s’éclatent avec du porno. Néanmoins, il exige de la part de ces jeunes de partir sur de la bonne base en acceptant de recevoir un minimum d’éducation sexuelle.
Rocco se plaint en outre du fait que la réalisation d’un projet de loi sur l’éducation sexuelle se fait tard dans son pays natal. « Depuis des décennies, en Italie, beaucoup de gens veulent que le gouvernement s’engage sur le sujet. Mais, jusqu’à présent, pas l’ombre d’une loi n’a pas été votée. Pourquoi? Parce que le sexe est un tabou », se révolte-t-il.
Il pointe également du doigt les parents qui selon lui négligent l’éducation sexuelle de leurs enfants : « Je ne suis pas médecin, mais j’ai moi-même des enfants: je leur ai expliqué comment les choses se passent. De nombreux parents ne le font pas, et c’est pour cela qu’il est important de commencer à en parler à l’école, même de manière ironique ».