Les premiers bilans de la sortie de l’adaptation cinématographique de la trilogie romantique d’E.L. James sont sortis : une tendance d’ouverture vers des pratiques sexuelles autrefois considérées comme interdits, recours à des joujoux sexuels inhabituels, désexualisation du sexe … Détails.
Viens que je te punisse !
La Saint Valentin 2015 a été particulièrement marquée par la sortie du film tiré du roman de l’auteure E.L James, 50 nuances de Grey. Les couples ont pu célébrer la fête des amoureux autrement que d’habitude : les préliminaires deviennent plus intenses avec l’utilisation de divers gadgets sexuels comme le fouet, la corde ou la cravate pour attacher son partenaire au lit … Une pratique considérée jadis comme bizarre tend maintenant à se populariser : le BDSM. Les scènes d’Ana et de Christian dans le film Fifty Shades Of Grey ont permis au grand public de voir sous un autre angle le sadomasochisme. Même si la déception envers l’adaptation cinématographique de la trilogie a été anticipée, la ruée a été constatée, non seulement vers les sextoys Fifty Shades Of Grey, mais aussi vers les joujoux sexuels en général.
Vers une désexualisation du sexe
Parler de ses fantasmes les plus secrets, puis avancer pas à pas vers l’appréciation d’un sexe qui ne se centralise plus sur la génitale. Effectivement, discuter de ses envies redonne envie d’avoir envie surtout quand l’un est à l’écoute des souhaits de l’autre. La pratique du BDSM détourne l’attention, normalement centrée sur le sexe et rien que le sexe (une des causes de l’éjaculation précoce chez le partenaire masculin), vers des plaisirs charnels qui peuvent être détectés par tout le corps (et l’esprit).
Le succès, en partie contesté, du film 50 nuances de Grey s’expliquerait-il aussi à la fête de la Saint Valentin ?