Envie de partouze ? Que feriez-vous si, en voulant vous rendre dans un sexclub de partouze, une femme vous accueille à la porte d’un bar avec une cravache à la main ? Pourtant, c’est ce qui se passe à l’entrée d’un sexclub en plein centre-ville de San Francisco.
L’initiation aux règles avant tout
La femme à la cravache qui accueille les clients du sexclub n’est pas là pour vous donner un avant-gout de BDSM. Si vous voulez adhérer à ce club, vous devez être initié aux règles. Et attention : les personnels ainsi que les clients abonnés respectent ces règles à la lettre ! Si vous pensez fréquenter des gens du club pour déraper, restez monogame, car la première règle consiste à gérer vos limites et celles des autres. Vous êtes dans une communauté de partouze, soit, mais vous devez aussi respecter votre espace et celui de la confrérie. Ceci implique une certaine maitrise de soi pour ne pas flirter agressivement avec l’autre car il y a des règles sur la manière de solliciter le sexe. Un peu d’alcool vous donnera peut-être un brin de courage pour aborder un futur partenaire, mais trop « d’intoxication » est bannie dans le club. Cet entrepôt de sexclub se divise en plusieurs espaces : le bar, l’espace DJ et l’espace play où vous aurez droit à des jeux sexuels préalablement convenus avec votre nouveau partenaire. L’espace play est réservé aux personnes accompagnées. Ne pensez pas à y accéder seul. Lorsque vous y êtes, pensez à éteindre votre téléphone. C’est un espace intime pour vous mais aussi pour les autres, donc pas de selfie ni de photographie. Dans l’espace play, toutes pratiques sexuelles sont permises, mais ce n’est pas un lieu de viol.
La dernière règle qui n’est pas la moins importante : tout ce qui se passe dans le sexclub reste dans le sexclub.
De génération en génération
Le sexe en groupe n’est pas une pratique récente. Pendant la 2nde guerre mondiale, les Américains ont eu une idée bien précise sur le sujet. Christopher Ryan, auteur et ancien soldat américain relate dans son roman bestseller Sex at Dawn qu’après une mission, les soldats américains de la 2nde guerre mondiale se retrouvaient ensemble pour du sexe en groupe, pas pour combler le manque en sexe, mais plutôt pour renforcer leur interdépendance. Car lorsqu’ils étaient en mission, ils avaient une chance sur trois de mourir en guerre. Ryan explique que « … les soldats qui ont survécu avaient le devoir de prendre soin des femmes dont le mari n’ont pas pu survivre ».