Les hommes devraient désormais penser un peu plus à leur partenaire et surtout au sommeil de ces dernières.
C’est du moins ce que nous révèle le résultat d’une enquête récente. Effectué auprès d’une grande quantité de femmes, environ plusieurs centaines, le sondage se focalise sur deux thèmes principaux à savoir le sommeil et le désir sexuel. Les enquêteurs se sont ainsi appuyés sur diverses données parmi lesquelles le nombre d’heures et qualité du sommeil (de médiocre ou parfaite), la satisfaction (plaisir et orgasme).
Les enquêteurs ont pu constater que la baisse du désir et/ou de la satisfaction s’accentue chez les femmes qui ont mal dormi. Il pourrait s’agir en ce sens d’un temps de sommeil insuffisant ou d’un sommeil léger. Il coule de source qu’un temps de sommeil largement suffisant ou un sommeil de plomb influence favorablement l’envie ou l’orgasme chez une femme.
Ce rapport d’enquête vient donc s’ajouter à ceux qui furent révélés auparavant. En effet, d’autres chercheurs se sont déjà penchés sur la question et attestent que le sommeil se présente comme condition favorable au bien-être sexuel, et ce en rapport au désir et à la réponse génitale.
Ce qui nous semble surtout intéressant dans cette enquête, c’est que la relation sommeil-rapport sexuel ne dépend en aucun cas de la fatigue ou, au contraire, d’une énergie débordante que la femme aurait pu sentir durant la journée. Cela dit, le rôle réparateur du sommeil demeure incontestable. Notons par ailleurs que le désir sexuel ou l’orgasme ressenti par les personnes enquêtées ne concerne pas exclusivement les relations sexuelles dans les couples. Cela inclut notamment la masturbation.
Devrions-nous insister sur le fait qu’une bonne dose de sommeil s’impose à ceux qui envisagent certains efforts physiques ? L’activité sexuelle n’échappe certainement pas à cette fameuse règle d’or. D’ailleurs, il y aurait une forte chance que ce problème causé par le manque de sommeil puisse également affecter la gent masculine. Il serait également intéressant si les enquêteurs lançaient une autre enquête en inversant la question, c’est-à-dire essayer de déterminer l’influence de l’activité sexuelle sur le sommeil.