Faire l’amour n’est pas toujours apprécié par tous, il existe des personnes, essentiellement des femmes qui appréhendent, voire éprouvent une aversion à la relation sexuelle. On doit alors s’y pencher davantage pour pouvoir le comment et le pourquoi de cette attitude.
Sexophobie et ses secrets !
On sait qu’il y a les nymphomanes, les addicts, les sexophiles, mais la sexophobie est assez méconnue pour que l’on arrive à la décrire. La sexophobie n’est pas seulement traduite par une personne qui a « peur » du sexe, c’est plutôt quelqu’un qui éprouve une hostilité envers les relations sexuelles, dont la raison n’est pas explicite. C’est tout simplement un dégoût, sans pour autant devenir un asexuel, qui, lui, n’a aucun contact ni avec le sexe d’un autre, ni avec le sien pour ne pas se masturber ni aucun fantasme.
Les experts ont pu recenser trois types de relation sexuelle, les personnelles ou la masturbation, les relationnelles que l’on partage avec un partenaire et un autre qui relève du personnel sous l’image des fantasmes. Aucun de ces trois types ne plait à un sexophobe, il ne tolère aucune relation sexuelle.
D’après les études, les femmes sont plus touchées par cette attitude pour s’estimer à 20% à 25% de femmes contre 5% à 10% chez les hommes, seulement, ce taux d’hommes sexophobes tend à augmenter. Quand on enquête les hommes qui en sont atteints, ils mettent ça sur le compte de la fatigue, du stress et de la mauvaise qualité de l’environnement.
Mais on sait que le sexophobe souffre de sa situation. Et c’est ainsi que les spécialistes apportent leur version pour y remédier : « Si la personne souffre de son manque de désir sexuel, il faut qu’elle remplisse trois conditions pour que ça marche. La première, c’est la curiosité. Il faut qu’elle soit curieuse, désireuse d’apprendre ce qu’est la sexualité. La seconde, c’est la motivation, parce qu’on va lui donner des exercices à faire. La troisième condition et c’est la condition de base : il faut qu’elle vienne pour elle. Ça ne sert à rien si elle ne se dit pas que le sexe c’est pour elle, pour son propre plaisir. Elle ne doit pas venir pour quelqu’un d’autre. Si elle remplit ces conditions, on la prend en charge en sexologie positive. On va lui donner plusieurs petits exercices pour érotiser son corps (toucher différentes zones du corps pour voir la réaction de son corps, masturbation…) pour être un jour compétente sexuelle* et améliorer son image corporelle. De nombreuses femmes ont une mauvaise image corporelle. C’est jouer avec son corps. Pour ça, il faut masturbation et fantasme. Le sexophobe doit avant tout développer sa sexualité personnelle, avant de prendre en charge la sexualité relationnelle. »