Quand on parle de porno, il y a toujours cette image de « gros engin masculin » qui prend plaisir à pénétrer la Femme. Le porno est toujours assimilé à une représentation relative au patriarche. Mais en étant féministe, doit-on avoir un nouveau genre de porno ?
La pornographie féministe, une aubaine pour la gent féminine !
On sait que 1 femme sur 4 est adepte de ce genre érotique qu’est le porno, mais elles aimeraient bien voir autre chose que des hommes qui explorent tous les orifices chez une femme.
Oui, il faut alors mettre un regard féminin derrière la caméra, selon Sophie Bramly, la fondatrice du « Second sexe ». Elle préconise l’orientation du scénario vers la recherche du plaisir féminin et s’indigne devant le canevas patriarcal « préliminaire en amuse-bouche – pénétration en plat principal », sans que la femme arrive à avoir de l’orgasme, pourtant, elle arrive à atteindre le summum en mille et une façons.
Oui, il faut aussi mettre en évidence le plaisir féminin, selon Olivia Tarplin, une chercheuse américaine. Et elle affirme qu’un porno acquière le label féministe quand il remplit les conditions suivantes : les femmes sont en premier plan dans les relations, le plaisir est d’un réalisme parfait, un nombre égal des genres et se défaire progressivement de la pornographie traditionnelle.
C’est une opportunité également de communiquer à un homme ce que la femme attend dans les ébats érotiques. Devant un porno féministe, le compagnon ou le conjoint serait susceptible à percevoir les aspirations de la femme et son plaisir. À la place d’un dialogue, jugé trop protocolaire, pour une relation sexuelle parfaite, le porno féministe arrivera à offrir une nouvelle conception de la sexualité qui pourrait être modèle idéal.
Certes, les productions qui en proposent sont assez minoritaires, en l’occurrence Candida Royalle et Erika Lust, mais c’est déjà de belles occasions pour inviter vos partenaires masculins à connaître vos désirs et vos plaisirs !