Quel avenir pour la pornographie en ligne ? Telle serait la question à laquelle la rédaction du Nouvel Economiste tente de répondre. Elle dresse ainsi un bilan global de la filière en question.
Le bilan du Nouvel Economiste se focalise en grande partie au parcours de Fabian Thylmann. Ce spécialiste en informatique fut l’un des premiers, sinon le seul, à faire du porno sur internet un véritable métier. Après avoir créé plusieurs sites, il a fait fortune dans ce secteur d’activité. Il symboliserait à cet effet le succès de la pornographie en ligne.
En conséquence, la rédaction présente Fabian Thylmann comme un visionnaire. « Il a involontairement contribué à cimenter la suprématie des “tubes” [plateformes internet], faisant dans le même temps du porno une marchandise ». Cet extrait de l’article nous semblerait suffisant pour voir à quel point l’homme a tenu un rôle important dans le monde de la pornographie en ligne.
La rédaction ne manque d’ailleurs pas de retracer un historique de la pornographie en ligne. Du teaser à la plate-forme, elle montre avec quelle vitesse le secteur a évolué en l’espace de seulement quelques années. Pour attirer les visiteurs à son site, le webmaster devait auparavant recourir à l’emploi du teaser. Aujourd’hui, les plates-formes mettent directement l’internaute face à de nombreux clips pornos. À la rédaction de conclure que la pornographie en ligne a favorisé l’industrie numérique grâce notamment la maîtrise du « trafic » et des « données ».
Compte tenu de ce bilan du Nouvel Economiste, force serait de constater que la pornographie en ligne a de belles années devant elle. Certes, l’auteur évite de se prononcer explicitement mais les indices qu’il avance plaident en faveur du succès du porno sur internet.
On se demande toutefois combien de temps ça va durer. Cette filière se trouverait victime de son propre succès. La création de divers sites, de plus en plus gratuits, a causé une concurrence qui a finalement donné lieu à une augmentation du taux de l’offre en rapport à la demande. C’est peut-être la raison pour laquelle M. Thylmann a préféré se retirer.