Dans l’un de ses articles, Mélodie Nelson s’étale sur l’influence de la pornographie dans la vie quotidienne. Notre consœur de Canoe.ca se pose ainsi la question si ce genre de film pouvait avoir un rôle éducatif ou du moins instructif dans la vie des jeunes et des couples. Elle essaie de répondre à la question en évoquant deux groupes de témoignages : le premier regroupe ceux qui ont tiré profit de la pornographie tandis que le second regroupe ceux qui en ont tiré une mauvaise expérience.
Déjà, le titre « Le porno, pour apprendre ? » reformulé sous une forme interrogative en dit long quant à cette intention à découvrir l’aspect pédagogique de la pornographie. Mélodie part d’un constat général sur une certaine tendance à culpabiliser le genre pornographique de façon systématique. Tel serait le cas, par exemple, pour ceux qui associent souvent les « infections sexuelles » au porno.
La chroniqueuse ne manque cependant pas de noter la vocation divertissante de la pornographie. A cet effet, elle tente de démontrer qu’éduquer n’est pas le rôle principal du genre pornographique. Néanmoins, les véritables éducations sexuelles se font rares de nos jours. Du coup, le porno serait devenu malgré lui un support pour s’initier à la sexualité.
L’analyse de Mélodie Nelson découle finalement sur une confrontation entre le témoignage de ceux qui tirent un bilan positif et de ceux qui tirent un bilan négatif de la pornographie. Du côté de ceux qui en tirent profit, c’est l’aspect pratique qui prend le dessus : le porno servirait de source d’inspiration. Parmi les témoignages présentés, notons ceux-ci :
«J’ai appris comment bien faire une fellation profonde et comment l’apprécier encore plus.»
«La porno m’a appris différentes positions sexuelles et comment pratiquer le cunnilingus.»
Quant à ceux qui en ont tiré une mauvaise expérience, ils reprochent une certaine différence entre la fiction et la réalité. Ci-après quelques commentaires cités en guise d’exemple :
«Le sexe anal ce n’est pas aussi facile dans la vraie vie que dans les films. C’est mon plus gros choc, je crois. Chaque fois que j’essaie, je suis déçue.»
«La porno m’a donné à croire que les filles aimaient toutes plusieurs pratiques, ce qui n’est pas le cas.»
Donc, à chacun de voir !