Entre 1954 et 1986, la sexualité a connu des chamboulements, des trouvailles et des revirements, c’est dans son livre « Liberté, Égalité, Sexualité. Révolutions sexuelles en France, 1954-1986 » que Marc Lemonier nous fait savoir ces détails qui paraissent anodins, mais a tracé, ou retracé, c’est selon, la sexualité !
Un petit « come-back » dans l’histoire du…sexe.
Quand on pense le chemin que la sexualité a emprunté pour arriver à cette liberté qui, parfois, frôle le grotesque, on ne peut pas oublier les trente années mouvementées du sexe que Marc Lemonier a su raconter dans son œuvre.
En voici alors trois périodes qui ont marqué la sexualité, à mettre dans son mémorandum :
- 1965, l’effet topless ! Oui, les seins nus ont fait leur apparition sur les plages de St-Tropez. Seulement, cette…tenue n’était pas la bienvenue que les maires, à l’époque, l’interdisaient, mais la pratique ne faisait pas l’objet d’une loi après des accrochages juridiques suite à un évènement : « Au mois de juillet 1964, le propriétaire d’un restaurant d’une plage de Cannes demanda à une jeune femme de jouer au ping-pong dans cette tenue. Son but n’était pas de provoquer l’attroupement qui s’est ensuivi, mais de photographier cette demoiselle afin de faire de la publicité pour son commerce.»
- 1972, la secte « Les enfants de Dieu » dont le gourou, Moïse-David préconisait la discipline de l’amour libre, s’est installée en France. Cette religion avait fait le scandale pour les pratiques qui y étaient prônées : « on enseigne aux filles depuis qu’elles sont petites à se soumettre à quiconque s’impose à elles sexuellement. Dès trois ans, elles font du strip-tease, dansent nues pour les hommes, recevants applaudissements, caresses et baisers. » L’histoire de la secte a pris fin en 1978 après diverses plaintes.
- 1986, le fameux « 36 15 » du Minitel Rose fait son apparition. Kokinou, Sandra69, Bigsex et autre Toutatoi, ces pseudo à la connotation sexy ont permis à des personnes en mal d’amour et de sexe de communiquer avec des experts (es), qui, d’après les enquêtes engagées ultérieurement, s’avèrent être des animateurs et des animatrices, dont certains ne sont que des…robots avec les conversations aguichantes préenregistrées, du genre : « salut, ça va ? » ou « il fait chaud non, on pourrait se mettre à l’aise ! »
Un peu d’histoire sur le sexe, c’est si…enrichissant !