33% des Québécois trouvent du plaisir et de l’excitation dans la douleur, mais ils sont aussi adeptes du fétichisme sexuel consistant à prendre plaisir par la vue ou le contact d’un objet, d’une partie d’un corps. Les détails dans cet article.
Les Québécois sont fétichistes et masochistes … et alors ?
Une étude récente sur le comportement sexuel des Québécois vient de paraître dans le Journal of Sex Research. Mille adultes ont participé à cette étude menée par l’Institut Philippe Pinel en collaboration avec l’Université de Montréal. 50% des participants ont avoué qu’ils ont déjà fantasmé sur des pratiques sexuelles « anormales » : ils s’excitent lorsqu’ils reçoivent des fessées par exemple. Ou bien ils sont attirés sexuellement par le contact avec une poignée de porte, un téléphone etc. L’un des directeurs de cette étude, Christian Joyal, a pourtant souligné qu’avant d’intégrer les fantasmes et les désirs sexuels jugés comme « illégaux » ou « anormaux » dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), il faut réexaminer la différence entre fantasmes sexuels et troubles sexuels et psychiques.
Non, les Québécois ont un comportement sexuel tout à fait normal
35% des participants ont pensé faire du voyeurisme ou bien l’ont déjà réalisé tandis que 26% pratiquent le fétichisme de toutes sortes. L’étude a aussi révélé que 19% des participants s’adonnent au masochisme.
Il a été constaté que les hommes auraient plus de tendances vers des pratiques sexuelles inhabituelles. Les femmes seraient évidemment attirées par le masochisme ou le fétichisme. Elles auraient même des avantages par rapport aux autres : des goûts sexuels variés, une plus haute satisfaction sexuelle. Ce qui revient à dire que ces comportements sexuels, touchant les hommes, mais aussi les femmes, sont des plus naturels.