Elle n’est pas la seule
C’est le journal Libération qui a relayé l’histoire d’Alexandra Khefren et qui a porté à la connaissance du public que la jeune femme avait déjà trouvé son acheteur, un homme d’une grande générosité qui est ouvert à l’idée de lui offrir 2,3 millions d’euros pour sa vertu.
La Roumaine de 18 ans qui vit à Bucarest se lance dans cette sordide aventure vers fin 2016 en mettant en vente aux enchères sa virginité sur le site d’une société d’escortes allemande connue sous le nom de Cinderella Escort. À cette époque, la mise de départ était fixée à 1 million d’euros. À noter que le site a droit à 20 % de la somme perçue par les candidates, car, il y en a encore bien d’autres qui attendent leurs offres.
Sur cette page web, une photo d’Alexandra Khefren vêtue d’un simple sous-vêtement et dans des positions érotiques étaient exposées dans le but d’attirer les clients. « Le rendez-vous a lieu en Allemagne. L’acheteur peut choisir l’hôtel, où Alexandra passera la nuit avec lui », tels ont été les propos qui accompagnaient l’annonce.
« J’ai besoin de cet argent pour étudier à l’étranger », déclare la concernée
Reçu en tant qu’invitée dans le cadre de l’émission de télévision britannique This Morning en novembre 2016, la demoiselle dont le véritable nom est Oana Raducu s’est expliquée et a confié être dans l’aisance avec l’idée de vendre son corps. « Beaucoup de filles perdent leur virginité et se séparent ensuite du garçon, ça ne vaut pas la peine. J’ai une bonne raison de le faire, j’ai besoin de cet argent pour étudier à l’étranger », a-t-elle ajouté.
Exerçant le métier de mannequin depuis des années déjà, la jeune femme a également mentionné son souhait d’acheter un appartement à ses parents et de financer ses études de marketing à l’université d’Oxford au Royaume-Uni avec sa paie.
Seul un homme bien est prêt à payer autant
« Si quelqu’un paie ce prix, c’est forcément un homme bien », a-t-elle aussi déclaré. D’autre part, elle a laissé entendre que ce projet n’est pas récent, mais qu’elle y pensait sérieusement depuis ses 15 ans, âge à laquelle elle a visionné pour la première fois le film Proposition indécente qui l’a beaucoup influencé.
La jeune femme consentait à subir un test de virginité dans le pays de l’acheteur, mais elle n’était aucunement au courant des risques liés aux MST. « Je n’y avais pas pensé. Je ne sais rien des choses du sexe », avait-elle admis avant de poursuivre qu’elle comptait prendre la pilule pour éviter une grossesse non désirée.