Porter un enfant n’est pas chose facile pour le corps de la femme. N’en déplaise, des maux peuvent ainsi survenir durant la période de gestation : mal de tête, douleur dentaire ou encore musculaire. Si la douleur devient insupportable, la future mère aura tendance à se soulager avec la prise de paracétamol. Un geste qui semblait anodin jusqu’ici et pourtant une récente étude danoise en dit le contraire. Ses composants pourraient avoir une influence sur la sexualité de l’enfant à naître. Plus de détails.
Une modification neurocomportementale chez le fœtus mâle
Le 30 Mai dernier, des chercheurs de l’Université de Copenhague se sont penchés sur les effets du paracétamol chez le fœtus. D’après leur étude, il s’est donc avéré que cet analgésique a de mauvaises conséquences sur le désir sexuel de l’enfant à naître. En effet, ce composé chimique entrainerait une modification de la programmation neurocomportementale chez les bébés de sexe masculin. Il inhiberait leurs comportements sexuels une fois adulte.
Une pénétration et éjaculation moindres
Pour aboutir à une telle conclusion, les chercheurs ont fait l’expérience sur des souris de laboratoires. Ils ont administré du paracétamol chez les femelles en période de gestation. Une fois mis bas et atteignant l’âge adulte, les souris mâles, dont la mère a absorbé de l’analgésique, seraient moins virils lors de l’accouplement. Entre autre, les pénétrations et l’éjaculation seraient moindres par rapport à celles des mâles non exposés au médicament. Le paracétamol a donc limité la programmation masculine lors du développement fœtal.
D’autres effets néfastes
Outre ce risque de reproduction amoindrie, la prise de paracétamol lors de la grossesse présente également d’autres effets sur le bébé. Une étude effectuée en Juillet 2016 a indiqué que ce médicament préféré des Français serait à l’origine de troubles d’inattention, d’autisme et même d’impulsivité chez les nouveaux nés.