Après le Chem sex, un nouveau jeu dangereux du sexe fait ravage auprès des jeunes Espagnols : la roulette sexuelle. Pourquoi ça inquiète tant les autorités ?
Roulette sexuelle : contaminé ou non
Barcelone, c’est la ville où des adolescents lancent un appel sur les réseaux sociaux pour attirer des participants à des orgies sexuelles. Mais cette fois-ci, des porteurs du VIH seront dans la place pour une partouze mémorable. Ce qui fait monter l’adrénaline c’est le risque d’être contaminé ou non, d’où le nom « roulette sexuelle ». Pire, ce phénomène serait sur le point de se propager dans les fêtes estudiantines de toute l’Europe.
Cependant, selon Antoine Henry, le porte-parole de l’association de lutte contre le VIH et les hépatites virales Aides: « On n’a absolument pas entendu parler de l’existence, en France, de ce genre d’invitations à la seule condition d’être séropositif. A Barcelone, il s’agit sûrement de cas anecdotiques extrapolés. On est très loin du phénomène de masse. »
Effectivement, les soirées organisées entre personnes séropositives ont toujours existé mais pas au point d’en faire un jeu dangereux.
Chemsex fait peur aussi
En revanche, ce qui fait froid dans le dos également c’est le développement du Chemsex à Barcelone, à Londres et à Paris. Pour rappel, le chemsex est une orgie de plusieurs jours qui mélange sexe et drogue. Une pratique très appréciée des milieux gays.
Ralentir la propagation du VIH semblerait de plus en plus dure pour les associations qui luttent contre cette maladie.