Avec ces histoires de cris d’orgasmes à en plus finir, les voisins finiront certainement par s’habituer à ces couples qui ne ménagent pas leurs efforts et leurs voix. Tel fut le cas pour la rue Proudhon où pas mal de couples ont perturbé leurs voisins durant leurs ébats sexuels.
La nuit du 19 juillet serait à marquer d’une pierre blanche pour la rue Proudhon. Dans ce quartier de Besançon, les résidents auraient eu le sommeil léger à cause des cris de jouissance jugés trop forts et fréquents en plus. Une chose à laquelle ils n’ont pas l’habitude. À entendre les propos de Claude, ce serait bien le cas.
Célibataire et habitant le quartier depuis une vingtaine d’années, l’homme n’en croyait pas ses oreilles. Voici ce qu’il affirme : « En 25 ans, j’ai déjà été ennuyé par des bruits de bars, de passants mais jamais par ce type de bruit ». Selon lui, trois couples auraient émis des cris d’amour à des moments différents. Le tout s’est déroulé entre 23h30 et 00h30.
En guise de précision, Claude rajoute que les cris ont duré une vingtaine de minutes chez le premier couple et une quinzaine de minutes chez le second. En ce qui concerne les cris du troisième couple, ils auraient eu lieu seulement quelques couples après ceux du second. Ce fameux témoin ne manque d’ailleurs pas d’identifier les cris qu’il a entendus. Les premiers cris seraient ainsi ceux d’un homme tandis que les seconds seraient ceux d’une femme.
Claude n’a cependant pas une idée des endroits d’où provenaient les bruits. Il se contente de noter que cela se trouvait entre le Café Poste et la rue de Lorraine. À part lui, d’autres habitants du quartier auraient entendu les cris d’orgasme. Au même moment, certains ont en effet jeté un coup d’œil depuis leurs fenêtres pour avoir une idée de ce qu’ils entendaient.
Quoi qu’il en soit, Claude conseille aux couples de garder leurs fenêtres fermées s’ils comptent tirer un coup au beau milieu de la nuit surtout le dimanche. Que voulez-vous ? Ainsi va la vie. Le bonheur des uns fait le malheur des autres, dit-on.