Quand tu baises, ferme ta gueule ! C’est peut-être la leçon que l’on tirera de cette histoire qui s’est passée en Angleterre. Une jeune femme vient en effet d’écoper d’une peine deux ans de prison pour avoir fait trop de bruit pendant ses rapports sexuels. La preuve comme quoi le bonheur passe des fois par la souffrance. L’inverse reste valable d’ailleurs !Ce fut au tribunal de Birmingham qu’a été confiée la responsabilité pour trancher sur le sort de Gemma, une jeune femme accusée d’avoir perturbé ses voisins avec ses ébats amoureux trop bruyants. Apparemment, le juge ne s’est pas montré trop clément en lui infligeant une peine de deux semaines de prison. On dira que deux semaines, ce n’est rien mais il faudrait interpréter cette sanction par condamnation et donc culpabilité.
Faut-il en vouloir à la pauvre femme si elle apprécie le sexe autant ? Certainement pas. L’ennui c’est qu’il y a un principe selon lequel « ma liberté s’arrête là où commence celle des autres ». Un principe qui s’applique réellement au Royaume-Uni. À partir du moment où l’on porte atteinte à la liberté d’autrui, on risque donc se faire convoquer à la barre comme ce fut justement le cas pour Gemma. Non seulement elle a dérangé ses voisins avec ses cris d’amour mais elle a porté atteinte à la pudeur.
Un autre fait aggravant : le tribunal de Birmingham a constaté un cas de récidive dans le dossier de Gemma. Ce n’est pas la première fois en effet que ses voisins se sont plaints de ses cris d’amour jugés trop forts.
Ainsi s’exprime l’un de ses voisins pour expliquer les faits : « Elle nous a rendus dingues. Tous les voisins se sont ligués pour la faire expulser. Des hommes entraient et sortaient sans arrêt de son appartement. Après, elle dormait toute la journée. Ce furent les deux années les plus épouvantables de ma vie ».
Ce petit incident qui a eu lieu au pays d’Élisabeth II devrait donner une petite idée aux spécialistes de la logistique : créer un système d’insonorisation pour les logements des inconditionnels du sexe et surtout pour ceux qui n’arrivent pas à contenir leurs cris d’amour.