Depuis quelques années, on remarque que les médias commencent à s’intéresser le phénomène du fétichisme du pied. Sans règles bien définies, cette pratique commence à attirer de plus en plus d’adeptes ou plutôt de curieux.
Peu calé sur le sujet, je suis allé à la rencontre de quelques mordus de petons pour pouvoir m’éclaircir sur le sujet et ainsi faire le tour de la question. Pour cet article, une femme a accepté de lever le voile sur la vision qu’elle a de cette approche.
1- Qu’est-ce qui vous plait dans l’art du fétichisme ?
Tout d’abord, il faut savoir que les pieds sont à eux seuls une zone sensible ayant le plus de terminaisons nerveuses sur le corps. Au même titre que les seins ou les oreilles, la sensation au contact est particulièrement plaisante.
Puis, il y a ce sentiment de flatterie qui s’empare de vous lorsque quelqu’un vous lèche les pieds. Métaphoriquement, c’est pouvoir gouter à tous les charmes qu’une personne est disposée à offrir sur une toute petite partie de son corps.
2- En la matière, avez-vous quelques préférences sur la manière de le pratiquer ?
J’entre dans une phase de transe quand on commence à me caresser les pieds puis, enchainant sur des chatouilles, des reniflements. J’avoue aussi adorer qu’on me les mordille et lèche de temps à autres en alternant douceur et fougue. Mes préférences ne suivent pas forcément cette chronologie-là, l’inverse est tout aussi exquis.
3- Racontez-nous votre première expérience fétichiste.
À mon avis, on ne devient pas fétichiste, on nait avec cette attirance. Ma première fois remonte à un jeu bête où mes collègues et moi devions jouer avec les pieds de celui ou celle qui gagne. J’en étais tout retourné lorsque l’expérience finit.
Depuis lors, je n’abordais pas trop le sujet avec mes conquêtes. C’est seulement à la suite d’une rencontre hasardeuse avec un fétichiste que mes pulsions sont remontées. Je le vis bien maintenant, il n’y a pas à avouer qu’on adore les jolis pieds, ce n’est pas une maladie, avouer voudrait insinuer qu’on a commis une erreur. Il faut, au contraire, y prendre son pied.