Pour ce qui est des sextoys, on en a vu de toutes les couleurs. Mais Stephanie Berman, experte en santé américaine, a créé la surprise en lançant The Semenette, le godemiché permettant aux lesbiennes de concevoir un enfant sans intervention masculine.
À bas les seringues et poires à jus
Elle-même lesbienne et tentée par l’idée d’avoir un enfant avec son partenaire, Stephanie Berman s’est trituré les méninges pour trouver un substitut à l’insémination « sauvage ». Car faute de budget pour une fécondation in vitro, les femmes lesbiennes recourent à des seringues ou une « poire à jus » pour reproduire l’éjaculation masculine en vue d’une conception d’enfant.
Jugée moins sexy, voire horrible, cette méthode déplait à plusieurs couples lesbi. L’experte en santé elle-même n’a pas caché son opinion là-dessus à travers le site xoJane. Comme bon nombre d’idées prennent naissance dans les situations difficiles, The Semenette est apparue dans un contexte de rejet des anciennes pratiques.
Une reproduction à partir d’un simple objet en silicone
Le sextoy est sensé rapprocher encore plus les lesbiennes. Il occasionne plus d’implication dans la reproduction asexuée pour cette communauté. À base de silicone, The Semenette est muni d’un petit trou favorisant l’expulsion de sperme en temps voulu. Pour le moment, l’objet est vendu à 130 €, sans sperme.
Pour prouver que le produit fonctionne à merveille, Stephanie et sa femme se sont adonnées à des tests. Grâce à l’aide d’un donneur, elles ont pu concevoir une petite fille après deux tentatives. Au cours de ces périodes, la conceptrice du sextoy a souligné l’importance de sa connexion et son implication dans ce nouveau type de reproduction.
La France en retard
En concevant The Semenette, Stephanie Berman apporte une solution non seulement aux lesbiennes, mais aussi aux personnes transgenres ainsi que les hommes victimes de dysfonctionnement érectiles.
Toufefois, il faut noter que si les lesbiennes françaises veulent s’approprier de l’objet et par la suite recourir à la PMA, il leur faut se déplacer à l’étranger. En Espagne par exemple ou en Belgique. Car la PMA n’est pas encore autorisée dans l’Hexagone. Faute de quoi il leur faut se consoler avec les méthodes artisanales ou bien risquer l’achat de sperme sur la toile (qui veut dire enfreindre la loi).