Libertines, oui, avec leur différence, les lesbiennes osent, de plus en plus, afficher leur sexualité. Fantasmatique, certes, la sexualité lesbienne s’affirme sur tous les fronts : au cinéma, dans les pornos, et même sur les plateaux quand les stars assument leur « coming out ». Mais pourquoi de tels phénomènes ?
La relation saphique entre femmes nourrit les désirs !
« La Vie d’Adèle », une série culte des lesbiennes qui a permis au public de découvrir les faces cachées d’une femme aimant les femmes. Le fameux baiser de Madonna et Britney Spears dans un clip ou celui que Miley Cyrus a « volé » à Katy Perry qui a déclenché tant de polémiques a apporté de nouveaux regards vers une tolérance de l’homosexualité féminine.
L’on sait aussi que 50% des hommes ont une envie de voyeur pour regarder des scènes de lesbiennes, comme 18% ne sont pas réticentes et seraient prêtes à franchir le pas et que 82% des femmes se trouveraient « excitées » devant des scènes érotiques, y compris celles de lesbiennes.
Ainsi, Maïa Mazaurette, une chroniqueuse de la « Matinale », s’est penchée sur le lesbianisme pour alimenter certains fantasmes, chez les hommes comme chez les femmes. Le phénomène lesbien se traduirait par l’explosion de la bisexualité dont 3% des Français sont des adeptes et, surtout, par une curiosité à « découvrir de nouvelles sensations » avec le leitmotiv « je ne dis pas non ». Toutefois, le lesbianisme exclusif ne fait pas encore beaucoup d’adeptes avec seulement 0,3%.
Pourtant, le sexe entre femmes est toujours défini comme « infantile » pour se passer de la « pénétration », et avec un pénis, s’il vous plaît ! Oui, la sexualité, ou l’amour, c’est selon, ne serait-elle signifiante qu’entre un homme et une femme pour considérer celle entre deux femmes comme une « passade » ?
Parlons du fantasme de l’homme : avoir deux femmes comme partenaires au lit est assimilé au pouvoir d’un riche devant des femmes dans les harems. Se sentir privilégié pour « posséder » deux femmes dans son lit. Mais si un homme ne décide pas de pratiquer le triolisme, des images et vidéos pornographiques sont régulièrement consommées pour fantasmer sans s’impliquer soit par « retenue », soit par pur complexe !
Mais ce qui est prouvé, c’est que fantasmer sur la sexualité lesbienne est plutôt acceptable.