« Dis-moi qui te hante et je te dirai qui tu es ». Sans aucun doute, même les plus petits connaissent l’adage. Tel serait le cas pour Cécile de France à qui le public attribue l’image de la lesbienne du cinéma français.
Âgée actuellement de 40 ans, Cécile de France excelle dans le monde du cinéma. La plupart de ses rôles la présentent comme une homosexuelle. Ce qui lui a valu malgré elle l’image de la lesbienne du cinéma français. Profitant d’une entrevue accordée à TGV Magazine, l’actrice livre ses impressions sur la question.
«J’étais devenue la lesbienne du cinéma français! Cela ne me dérange pas du tout, je suis même fière de porter cet étendard, fière que l’on puisse s’identifier à mes personnages». C’est en ces termes que Cécile de France exprime ses satisfactions vis-à-vis de l’image qu’on lui attribue actuellement : la lesbienne du cinéma français.
Pour la sixième fois, l’actrice belge incarne une homosexuelle, et ce à travers son prochain film « La belle saison » qui apparaitra en salle obscure à partir du 19 août. Côté scénario, le film propose un synopsis prometteur en mettant en scène une militante féministe (Cécile de France) qui s’amourache d’une fille de campagne (Izia Higelin).
Certes, Cécile se sent bien dans la peau d’une homo. Elle souhaite cependant occuper le rôle d’un personnage hétérosexuel. Et elle ne s’en cache pas : «J’ai accepté de jouer ce genre de rôle à plusieurs reprises (…) J’en avais juste un peu marre de jouer toujours le même rôle».
À part son désir de tenter de nouvelles expériences, l’actrice quadragénaire affiche une certaine inquiétude : «À un moment, j’avoue avoir eu peur de ne faire que ça et d’en être malheureuse. Je craignais que les réalisateurs s’empêchent de m’imaginer autrement». Cécile de France aurait-elle peur de devenir lesbienne pour de vrai et pour de bon ?
Il faut bien être spécialiste en quelque chose quoi ! Et si c’était pour jouer le rôle d’une lesbienne ? Ce n’est pas vraiment une mauvaise idée après tout. En outre, on ne choisit pas son rôle. Néanmoins, incarner six fois la même catégorie de personnages, c’est beaucoup tout de même.