Dans le cadre de la promotion de son dernier chef-d’œuvre « Mon Roi », Maïwenn a répondu à l’invitation de Yann Barthès pour le Petit Journal. La réalisatrice a profité de l’occasion pour percer le mystère sur les scènes de sexe.
On se demande bien ce qui les prend tous, ces acteurs et réalisateurs qui se mettent à donner les détails du tournage des scènes des sexes. Après l’actrice Mindy Kiling qui en parle longuement dans son autobiographie « Why not me ? », c’est au tour de la réalisatrice Maïwenn d’en dire un peu plus…ou trop ?
Elle revient ainsi sur le cas de Vincent Cassel et Emmanuelle Bercot dans le film qu’elle a réalisé récemment. « Ils mettent leur cache-sexe dans les loges. Alors, lui, c’était une bourse. Ça ne cache que le sexe. Et elle avait une espèce de latex avec des faux-poils. L’idée, c’est qu’il n’y ait pas de contact entre les deux ».
Ce genre de situation a l’air d’amuser la réalisatrice d’ailleurs. Et elle ne s’en cache : « On se marre tellement en tournant les scènes de sexe ». Espérons que le public l’entend de cette oreille. C’est tout de même normal dans la mesure où c’est la première fois que Maïwenn tourne une scène de sexe. Comment les psychologues appelleraient ce genre de comportement : le syndrome « blanc-bec » ?
En dévoilant les dessous du tournage, les professionnels du cinéma risquent bien de mettre fin au rêve des spectateurs. N’est-ce pas ce secret de laboratoire qui fait des merveilles en matière de tournage notamment dans les scènes érotiques ? Toute vérité n’est pas bonne à dire. Ce n’est pas Maïwenn qui nous dira le contraire.
La réalisatrice a également profité de son passage au Petit Journal pour parler de sa relation avec l’équipe du film « Polisse ». Elle leur reproche notamment leur ingratitude. Ainsi s’exprime-t-elle : « Je me sentais exclue, montrée du doigt, moquée, ce que je trouvais terriblement injuste ». Qui a dit que le monde du show-biz n’était pas un monde cruel ?