Si vous avez envie d’une bonne compagnie, optez pour notre robot. Si vous avez envie de satisfaire vos désirs sexuels, servez-vous d’une poupée gonflable ou d’un sex-toy. C’est ce que la marque Softbank essaie de faire comprendre aux usagers du robot Pepper.
À travers la charte d’utilisation du robot « Pepper », la marque Softbank se montre formelle. Elle interdit à son usager de se servir du robot à des fins sexuelles. La charte en question précise que « le propriétaire ne doit pas entreprendre d’acte sexuel ni aucun autre comportement indécent » avec son robot.
Si l’on ignore jusqu’à aujourd’hui quelle en serait la raison, on sait en revanche que toute infraction à cette recommandation donnerait lieu à une sanction. On ignore également par quel moyen le fabricant reconnaîtra l’usager qui enfreint à ce fameux règlement.
La charte rédigée par la marque japonaise prévoit également d’autres mises en garde. On notera parmi celles-ci l’interdiction de laisser son robot seul sans surveillance en dehors de chez soi. Aussi, l’usager prendra garde de ne pas se servir de Pepper dans le but de nuire à autrui. L’usager, ou le futur usager, notera par ailleurs qu’il lui est interdit d’envoyer des spams par l’intermédiaire de son robot.
Seule la clause sur l’utilisation de Pepper à des fins sexuelles crée cependant une vague de polémiques voilà depuis quelque temps. Depuis les réseaux sociaux et forums, on en finit plus d’en parler. Ce qui ne semble vraiment pas étonnant, vu l’intérêt que l’on porte pour Pepper. Depuis son apparition sur le marché, ce robot qui coûte 1600 $ s’est vendu comme des petits pains.
Mesurant 1,20 M et muni d’une tablette sur la poitrine, Pepper fut créé par Softbank pour servir de robot de compagnie. Certains modèles de ce robot jouent actuellement le rôle d’animateurs de vente au sein d’une chaîne de distribution japonaise. Vous le croiserez d’ailleurs à la banque où il fait office de majordome.
À noter que « Pepper » est un mot anglais qui signifie « poivre ». Pas question donc de s’en servir pour pimenter sa vie sexuelle. Autrement, on risquerait de faire monter la moutarde au nez de Softbank. Et la facture risque, peut-être, d’être salée…