Un homme de 57 ans écope un an d’emprisonnement avec sursis, une mise à l’épreuve d’un an et demi avec obligation de soins pour avoir regardé et enregistré dans son ordinateur des images de viols d’enfants … pendant plusieurs années.
Une cybercriminalité inconsciente
Depuis 2009, il consulte des sites pornos infantiles et ne réalisait pas qu’il se glissait dans un monde virtuel de pédophilie, un acte qui, plus tard, est passible d’emprisonnement et d’amende. Lorsque la police a saisi son ordinateur, elle y a découvert plus de 14 000 images et plus de 100 vidéos contenant des scènes de viols d’enfants. Certains de ces enfants ont eu à peine huit ans.
L’homme s’innocentait en prétendant qu’il avait effectué toute cette collection par curiosité, une défense rejetée par la Justice qui le condamne pour pédophilie passive car ses explications n’étaient pas crédibles à cause des consultations répétées de sites pédopornographiques.
« Il pensait que c’était mal, mais que ça ne faisait pas de mal. Devant l’écran, il est aliéné, capté », selon son avocat Me Benoit Dakin.
Une passivité condamnée par la Justice
Bien que l’homme de 57 ans se soit juste contenté de visiter des sites de porno infantile et qu’il n’a eu aucunement l’intention de passer à l’acte, son geste lui a couté un emprisonnement. Pour la Justice, le fait d’apprécier des scènes dans lesquels des enfants se font violer par des adultes est un geste passif qui est tout à fait condamnable. La personne en question participe indirectement à un réseau de pédophilie. Il ne montre en outre aucun désaccord sur les actes pédophiles qu’il voyait chaque jour sur son écran d’ordinateur.
Attention aux sites que vous visitez !
Les technologies pour identifier les prédateurs sexuels sont de nos jours de plus en plus performants. Pas plus tard qu’en Juillet 2013, des policiers espagnols ont mis au point un robot traqueur de prédateurs du sexe. Ce logiciel, nommé Negobot, espionne les tchats, forums et réseaux sociaux en portant un profil d’une jeune fille de 14 ans pour appâter les obsédés. Donc, faites attention aux sites internet que vous consultez !