Des scènes érotiques, des films hot, que l’on soit voyeur ou non, titillent notre curiosité. Mais quand il s’agit d’une addiction, une « overdose » pourrait survenir pour affecter la vie et celle de l’entourage du sujet.
La pornographie, quand tu nous tiens !
Comme la pornographie devient de plus en plus accessible sur le Net, plusieurs personnes en font leur passe-temps et arrivent au point où elles ne peuvent plus s’en passer. Cette dépendance se fait par étapes que le sujet s’aperçoit qu’il devient un addict de la pornographie.
Un homme qui travaille dans le milieu informatique est un cas dont la consommation atteint les 12 heures par jour. Son attachement aux sites pornographiques s’est fait petit à petit, pendant 20 ans, en passant par les photos fortuites dénichées dans les sites aux films en streaming. «C’est arrivé progressivement. Il y a 20 ans, sur internet, c’était très long avant qu’on ait accès à une photo. Aujourd’hui, on en a des milliers rapidement. C’est comme si j’étais passé de la marijuana à l’héroïne juste parce que la fibre optique est entrée dans ma maison», témoigne-t-il.
Mais cette addiction n’affecte pas seulement le concerné, elle perturbe également son entourage, particulièrement sa partenaire pour corrompre l’ambiance familiale et pour changer les caractères du sujet : plus irritable, plus agressif. «À un moment donné, ma femme a voulu me mettre dehors. Ça s’est rendu jusque-là. C’est là que j’ai réalisé que j’avais touché le fond», disait-il.
Avec un accès plus facile, comme il travaille comme programmeur informaticien, son cas est similaire à celui d’un barman alcoolique qui n’arrive pas à résister à la tentation, tellement elle est si proche.
Et comme toute dépendance, la thérapie est le meilleur moyen comme cure. Pour cet homme, il a même fini par faire une reconversion dans ses activités pour éviter les récidives.
«Trop de pornographie dérègle les règles de base biologiques auxquelles on a été habitué. C’est tellement excessif, que ça crée des perturbations», explique un encadreur psychosocial.