La séropositivité, vivre en sachant que l’on est séropositif affecte de bien des manières la sexualité et la vie intime des femmes. En effet, des troubles sexuels sont présents chez un quart jusqu’à 71 % des femmes vivant avec le VIH. Des troubles sexuels qui sont causés principalement par des affections psychologiques. Certaines femmes partagent un lourd fardeau et se sentent fautives d’être séropositives. Le plus grand problème et la plus grande crainte ; la transmission du VIH. Cependant, que ce soit les hétérosexuelles, homosexuelles ou encore bisexuelles ; il est possible d’avoir une sexualité responsable dans le sens d’une vie sexuelle épanouie et de qualité. Qui plus est, aucune raison n’a encore été déterminée pour que les séropositives renoncent à leurs vies sexuelles.
L’origine des troubles sexuels
Par culpabilité en premier lieu, la femme va se refermer sur elle-même lorsqu’elle apprend qu’elle est atteinte du VIH. Cette découverte macabre entraine immédiatement un désordre psychologique. Les questions commencent à affluer et restent sans réponse. Un sentiment d’injustice pour certaines femmes et de culpabilité pour d’autres. En ce qui concerne un couple, dont seule la femme est séropositive, une atmosphère lourde s’installe petit à petit et la femme développe dans certains cas des problèmes liés aux désirs et de libido pouvant se prolonger. Également, il est possible que les troubles sexuels surviennent à cause d’une dépression secondaire ou une baisse du taux de certaines hormones. En considérant la situation d’un autre point de vue, on s’aperçoit que les problèmes d’ordre sexuel peuvent aussi provenir des effets non souhaités de certains dispositifs antirétroviraux et des différentes métamorphoses du corps.
Le combat continue
Une bataille qui ne fait que commencer, certaines femmes ne s’avouent pas vaincues face à leurs situations. Même en étant séropositives, ces dernières ressentent encore plus le besoin de vivre leur vie au maximum ; d’avoir une vie sexuelle plus active dans le but de prouver au monde entier une grande envie de vivre, mais surtout d’être acceptées. D’autant plus, des préservatifs féminins existent et offrent une protection efficace. Ces contraceptions admettent des responsabilités partagées, surtout lorsque le partenaire masculin décline l’utilisation d’un préservatif. Une insertion quelques heures environ avant un rapport sexuel sans que ces préservatifs féminins n’interrompent ce dernier.
Mesdames, il faut prendre le problème par la racine et essayer de trouver des solutions ou de nouvelles approches ; et non pas brider la sexualité. Pour cela, des groupes de soutien existent et offrent des conseils. Certains spécialistes conseillent également de ne pas rester figé sur les rapports sexuels, mais de favoriser les autres attentions comme les baisers, les petits gestes affectueux et les caresses. À bon entendeur !