Il est loin le temps où la galipette rime avec « faire l’amour » ! Actuellement, le sexe n’est plus qu’une expérience des pratiques de plus en plus « hard », sans que la douceur ne soit pas sollicitée pour honorer l’amour que l’on se porte.
Une sexualité plutôt…malsaine chez les ados !
La sexologue Annick Kershbaumer accomplit son travail auprès des adolescents en tant que telle dans les écoles secondaires du Bas-Saint-Laurent, et elle a fait un constat qui n’est nullement pas surprenant vu la recrudescence et la facilité de l’accès au porno.
Ainsi, elle est très catégorique dans ses affirmations en disant que les adolescents deviennent plus audacieux pour adopter des pratiques sexuelles plutôt perverses et malsaines et ce, à cause du porno : « Il y a comme des modes au niveau des pratiques. Les élèves se font des genres de checklists. Ils vont dans un party, ils ramassent une fille pour qui ils ont un respect vague et relatif et c’est souvent comme ça, hors du contexte amoureux, que ça va arriver. Ça, vraiment, il y en a de plus en plus. »
Elle constate alors que les gestes accomplis sur le porno sont imités dans les relations sexuelles des ados, avec consentement ou sans, comme les gifles et tapes sur les fesses de la fille pouvant même aller jusqu’à l’étranglement.
Il y a alors mille possibilités de voir une jeune fille de 13 ans, à sa première expérience sexuelle, acceptant la sodomie comme elle croit que c’est une pratique « courante et normale ».
La sexologue n’est pas la seule à…dénoncer le porno comme précurseur de la sexualité violente chez les ados, Shana Blanchette, une intervenante au Centre d’aide et de lutte contre les agressions sexuelles (CALACS) Rive-Sud, déplore également les messages véhiculés par le porno et sa mauvaise influence sur la sexualité malléable des ados : « On voit des vidéos de violence sexuelle qui sont exposés comme étant des relations sexuelles. »
On est tous responsables pour réhabiliter cette conception du sexe chez nos enfants !