Avec le sexe libre et les pratiques qui animent la sexualité des jeunes et des moins jeunes, la « stealthing » commence à faire parler d’elle et que de plus en plus d’hommes en sont devenus adeptes. Seulement, c’est une pratique qui n’inclue ni consentement, ni respect et revêt une forme dangereuse.
La nouvelle pratique qui frôle le…viol !
Tandis que certains cherchent la troisième personne pour un plan à trois, d’autres trouvent leur plaisir dans des pratiques douteuses, et « stealthing » en fait partie. Cette pratique consiste à retirer le préservatif pendant le rapport sans l’accord de la partenaire.
Les femmes victimes de cette pratique ne savent pas donner un nom à ce qu’elles ressentent, mais selon la loi française, cet abus frôle le viol. Elles donnent l’impression qu’elles-mêmes n’arrivent pas à condamner l’acte de traitrise et d’abus, car rares sont celles qui qualifient le stealthing comme « une violation claire de leur autonomie corporelle et de la confiance placée, à tort, dans leur partenaire ». Seulement, toutes ces femmes craignent pour leur santé, en appréhendant la transmission de maladies sexuelles, en l’occurrence le VIH. Pareillement pour une éventuelle grossesse non désirée qui pourrait survenir après avoir été victime de cette pratique.
Pourtant, avec toutes les désignations qui y sont rattachées : viol, abus ou autres, certains forums dont des communautés d’hommes pratiquants de la stealthing s’adhèrent, donnent raison à cette pratique, quelques-uns la louent même en la qualifiant d’ « instinct naturel masculin ». C’est plutôt révoltant de voir certains propos disant que le stealthing est tout en leur honneur, car cela permet de « propager leur semence ».
La juriste américaine Alexandra Brodsky de National Women’s Law Center exige qu’une loi qualifie le stealthing comme une violence sexuelle et qu’une loi punit également, en conséquent, cet acte qui s’apparente à du viol.
Mais où va notre sexualité ?