Quand la technologie s’immisce, s’incruste et se mêle au quotidien de chacun, il n’y a pas de doute possible ? une révolution technologique voit le jour. Aujourd’hui, avec le développement rapide des techniques, des technologies et de la science, on carbure désormais au kérosène et non plus à l’essence. Pour dire que si en notre temps, on n’a ni smartphone, ni laptop, ni autres bijoux de technologie ; on sera vite appelé déphasé ou ancêtre.
En effet, la majorité des personnes en 2013 possèdent des appareils à la pointe de la technologie. Des tablettes tactiles, des smartphones, des ordinateurs portables ultrafins ou encore des appareils photo numériques et des caméras derniers cris. Avec toute cette technologie à portée de mains, il est facile de s’évader du monde réel pour rejoindre le monde cybernétique et celui d’internet.
De nos jours, tout devient virtuel, même le sexe est devenu virtuel surtout grâce à l’invention de la webcam qui a fait grimper la côte de popularité du cybersexe. Pas seulement, avec l’accessibilité de la pornographie sur la toile, la mentalité a énormément évolué dans le sens où chacun a accès à ces pages et faire ce qui leur plait. Un phénomène qui touche surtout les jeunes, influençables et naïfs dans la tranche d’âge se situe entre 15 et 24 ans. À partir de l’âge bête comme on dit jusqu’à l’âge préadulte grosso modo. Ces jeunes qui assument leur sexualité inspirée de la pornographie de la toile.
Lorsqu’internet influence la sexualité des jeunes, ce qui n’est pas vraiment nouveau, cela provoque une décadence de la jeunesse, une perdition des coutumes et des pratiques. En effet, le vocabulaire des jeunes d’aujourd’hui est totalement différent de celui utilisé par les jeunes il y a une vingtaine d’années. La pornographie, les sex-tapes, les rencontres en ligne et encore tant d’autres ; un vocabulaire qui n’existait pas à l’époque sauf en ce qui concerne la pornographie, mais là encore ce n’est pas la même chose.
Avant, les gens se cachaient pour regarder les films pornographiques ainsi que les livres traitant de ces sujets. Ce qui n’est plus le cas en 2013 où chacun a désormais accès à différents types de médias n’importe où grâce à internet et ses gadgets. D’après une étude effectuée sur les jeunes sus cités, plus de la moitié d’entre eux affirment avoir déjà surfé sur un site pour regarder des films pornographiques ou des photos, environ 53 %. Parmi ces 53 %, 39 % avouent y être retourné à maintes reprises.
Les hommes sont les plus concernés lorsque l’on parle de pornographie ; toutefois, le nombre de femmes s’adonnant à cette pratique a considérablement augmenté à savoir qu’une femme sur trois regarde des films classés X. s’inspirant directement des scènes pornographiques, 24 % des jeunes ayant déjà eu des rapports sexuels avouent avoir déjà testé l’éjaculation faciale ; pour la pénétration anale, les chiffres sont à 35 % et il en va de même pour la gifle avec le pénis appelé biffle qui a déjà été pratiqué par 36 %. Un autre fait étonnant, 38 % affirment avoir déjà essayé l’ingestion de spermes. La banalisation des pratiques pornographiques ne s’arrête pas là, environ trois-quarts des personnes interrogées ont déjà testé la fellation ou le cunnilingus.