Vous aimez télécharger les vidéos pornos ? Et puis un jour, vous êtes tenté de voir les films de sexe japonais car vous êtes las de ces acteurs (ou actrices) européens ou ces blacks américains avec leur grosse queue. Et c’est là que vous avez commencé à cliquer sur le tag « Japanese » faisant apparaître des icônes de vidéo de choix. Puis, vous choisissez une par hasard et vous cliquez sur « play ». La lecture de la vidéo est en cours et vous commencez à vous concentrer. Surprise : les organes génitaux sont en mosaïque. Vous n’étiez pas encore au courant que les films X au Japon sont censurés ? Eh oui, c’est ce que nous allons essayer d’éclaircir.
Pornographie et censure
La censure dans la quasi-totalité des films pornos japonais existe bel et bien. Mais il y a toute une histoire paradoxale avant d’en arriver là. Pendant l’époque d’Edo (1600 – 1868), les livres érotiques mettant en détail des actes sexuels étaient en vente courante sans problème. La nudité entre hommes et femmes n’a jamais été un problème à l’époque contrairement à la civilisation occidentale qui était beaucoup plus sévère. Et puis survient ce fameux article 175 du Code pénal qui punit quiconque vend ou distribue du matériel « obscène » dans la seconde moitié du XIX è siècle. Ce qui a créé une grande polémique puisque chacun a sa définition de ces fameux éléments « obscènes ». Résultat : la région pubienne entière, y compris les poils, est la priorité de ce qu’on appelle « obscène ». Les films X sont contraints de pixelliser ces régions « obscènes » durant les scènes explicites. Bien sûr, certaines vidéos ne comportent pas ces mosaïques car soit, ce sont des films tournés par des producteurs étrangers avec des actrices japonaises, soit il s’agit d’un des producteurs locaux appartenant au groupe qui n’accepte pas la censure.
Pourquoi une telle censure ?
Il faut savoir que les Japonais ont une liberté sexuelle plus prononcée, et qui s’exprime même à travers la production culturelle. Et quand le pays est contraint de se mélanger avec les étrangers pour des échanges commerciaux dans cette seconde moitié du XIXè siècle, les autorités ont pris cette décision pour ne pas choquer leurs nouveaux partenaires commerciaux composés essentiellement de chrétien moralisateur et puritain. Résultat : une loi a été promulguée interdisant la diffusion de tout élément « obscène », notamment les shunga.
Mais détrompez-vous ! Le Japon est une terre de paradoxe. En dépit d’une telle censure, des vidéos non censurées sont toujours en ligne. Il faut savoir que les Nippones aiment le sexe et l’industrie du sexe. Livre érotique, Hentai, porn tentacle…que des brillantes initiatives. Alors, c’est un peu décevant de tomber tout le temps sur des séquences mosaïquées, mais, en fin de compte, on doit faire avec.