Puisque récemment, il a été prouvé scientifiquement qu’il n’existe pas de fantasmes anormaux, je me demande si des personnes fantasment réellement sur des actes sexuels qui frôlent la limite du sauvage : le viol.
Les hommes seraient adeptes du fait « d’être violé »
Oui, il existe vraiment des personnes qui s’excitent sexuellement rien que par l’imagination d’être violé. Un fantasme que nombreux hommes rêvent de réaliser. Contrairement à ce que l’on peut penser, les femmes en sont moins accros. Effectivement, une étude canadienne a révélé que 31 % des hommes aimeraient que quelqu’un leur oblige à effectuer des ébats sexuels. Dans le cadre de la même étude, seulement 29 % en rêvent. Néanmoins, lorsqu’il s’agit de domination, les femmes en sont plus friandes à raison de 65 % (être dominé sexuellement) et 52 % (se faire attacher par son partenaire) contre respectivement 53 % et 46 % chez la gent masculine. Mais cette tendance change quand il s’agit de la personne en charge : dominer, abuser, forcer sexuellement sa partenaire comptent parmi les fantasmes préférés des hommes.
Assouvir le fantasme de viol par des jeux érotiques
Outre le sentiment d’agressivité, celui de se sentir coupable augmente l’excitation chez les personnes qui fantasment le viol. Pour celles qui adorent être la victime, perdre le contrôle, s’adonner à des relations sexuelles « sauvages » décuplent les plaisirs sexuels ressentis. Tous ces fantasmes devraient être réalisables si les deux parties se mettent d’accord pour simuler l’acte de viol. Tout comme dans les jeux érotiques BDSM, l’acte de viol peut être parfaitement simulé en établissant au préalable les limites de chacun. Pour le coupable, contrôler les dérapages s’avère important. Pour celui/celle qui joue la victime, il doit imposer ses limites pour que l’autre sache jusqu’où il peut aller dans la scène de viol.