Difficile de juger les gens de par leur apparence ! Qui l’aurait cru ? Derrière l’image d’un homme ordinaire se trouve celle d’un pervers qui abuse sexuellement des enfants. Cette histoire, c’est celle de Sean Crumpler. C’est peut-être la vôtre aussi, qui sait ?…
Le web pour attraper les garçons dans ses filets
Une histoire qui nous rappelle à peu près celle du « Dr Gekill » et de « Mr Hyde ». Ingénieur le jour et obsédé sexuel la nuit, Sean Crumpler risque une peine d’emprisonnement. Ce quadragénaire a fait l’objet d’un interrogatoire à la suite de son arrestation à son domicile à Aurora (États-Unis).
Ses proies préférées s’appellent les garçons. Pour repérer ses victimes, la méthode semble simple pour lui : il les contacte depuis le site de rencontre « Grindr ». Sean Crumpler choisit parmi ceux-ci les plus influençables et les fugueurs. Ils les invitent ensuite dans sa maison dans le but de les abuser sexuellement.
Ses victimes ont été droguées
Pour parvenir à ses fins, l’ingénieur propose à ses victimes des films pornos et de la drogue. À part s’en servir comme objets sexuels, Sean Crumpler a séquestré ses victimes. On y retrouve d’ailleurs une sorte de prostitution de mineurs : les jeunes garçons lui donnent leurs corps en retour de l’hospitalité et de la nourriture.
Une situation qui aurait pu durer perpétuellement jusqu’au jour où le NCMEC note des photos louches depuis Instagram. Il s’agit de celles d’un garçon dont l’état paraissait inquiétant. Cette organisation qui enquête sur la disparition d’enfants informe alors le FBI qui décide se rendre chez Sean Crumpler.
A chaque victime, une signature de l’ingénieur
Les agents fédéraux découvrent lors de cette descente la présence de douze garçons au domicile de l’ingénieur. Ils ont remarqué également que certains de ces garçons ont le nom de leur violeur inscrit sur la peau sous forme de tatouage. Grosso modo, Sean Crumpler a fait de ses victimes de véritables propriétés.
Certes, Sean Crumpler se trouve dans des beaux draps : il comparaitra le 02 novembre devant le juge pour répondre à douze chefs d’accusation. On retiendra parmi ces charges le viol sur mineur et le trafic de mineur à caractère sexuel. Pour le moment, il a retrouvé cependant la liberté, et ce, grâce à une caution payée avec une somme de 100 000 $.