De plus en plus de jeunes filles belges se laissent tenter par l’univers du X. Un milieu qui semble prometteur pour elles.
Peu de concurrence
Sur le marché du travail, les jeunes rivalisent pour se faire embaucher par de grandes boîtes. Alors que dans le milieu pornographique, la concurrence est moins accrue. Contrairement en France ou dans tout autre pays de l’Est, on pourrait même dire qu’elle n’existe pas. En effet, selon David Beffer, l’esprit d’entraide est fortement présent dans ce secteur. « Il n’y a pas d’esprit de compétition » explique ce producteur belge de films X.
Pas peur des étiquettes
Faire carrière dans le monde pornographique séduit davantage les jeunes filles que la gente masculine. Cette dernière ne représente qu’une poignée et donc au niveau professionnel, les hommes seraient plutôt rares. Du coup, la production doit savoir jongler avec les mêmes têtes. Ce qui n’est pas le cas chez les actrices, qui elles, sont plus nombreuses. Dorénavant, plus aucunes barrières morales ne les empêchent de pratiquer cette activité. Entre autre, elles n’auraient plus peur des étiquettes, ne redoutent pas les conditions précaires. « L’univers du X n’est pas tendre, mais il fait rêver » explique David.
En quête de notoriété
Alors, pourquoi un tel engouement ? Les jeunes filles belges seraient en quête de notoriété. Et quid de mieux que d’être actrice porno pour se faire une réputation ? Etre actrice de films X leur permettrait ainsi d’être célèbres et de se faire aduler. Et pour recruter, les producteurs se basent non seulement sur leur physique mais aussi sur leur nombre de followers sur les réseaux sociaux.
Un choix stratégique
En effet, ce mode de recrutement est purement stratégique. Plus une jeune fille est belle et détient un nombre important de fans, plus ses chances d’intégrer l’univers du X sont élevées. « D’abord, dans l’espoir que ses fans suivent. Et puis, ensuite, parce qu’elle postera des photos du tournage ou annoncera le film, ce qui les amènera à nous regarder » justifie le producteur.