Ce jour a été marqué par la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie. Ça fait une semaine que les résultats d’une étude anglaise sur l’attirance sexuelle entre les personnes de même sexe ont vu le jour : Les femmes seraient plus intéressées aux ébats homos que les hommes.
Les femmes et l’homosexualité
D’après les recherches évolutives d’un biologiste du nom de Dr. Satoshi Kanazawa, l’attirance sexuelle entre femmes semblerait bien plus évidente que celle entre les hommes. En effet, en retraçant l’histoire de la polygamie où un homme couchait avec plusieurs femmes, Dr. Kanazawa a avancé la théorie qui appuie que, ces femmes auraient été « encouragées» à faire l’amour entre elles dans ce genre de relation afin de favoriser leur cohésion. Indirectement, une harmonie entre elles aurait été créée pour que l’homme ait plus de contrôle sur ses femmes. Cette théorie expliquerait l’attirance sexuelle constatée entre femmes à un niveau élevé comparé à celle des hommes entre eux.
Pour fonder sa théorie, Dr. Kanazawa a effectué une étude pour découvrir si les femmes manifestent vraiment un intérêt sexuel vis-à-vis d’autres femmes. Il en ressort de cette étude qu’une femme hétéro sur quatre a déjà eu une expérience sexuelle avec une autre. Une autre étude montrait que les femmes hétéros seraient en émoi à la vue d’un film porno lesbien contrairement aux hommes voyant un film X entre hommes.
Profil bas pour les hommes ?
Dr. Kanazawa a expliqué que si une femme (hétéro ou homo) est attirée par une personne (qu’elle soit de sexe féminin ou masculin), nombreux facteurs complexes pourraient y être décisifs. Mais si les femmes ont tendance à être plus libres dans la pratique de l’homosexualité, c’est que la sexualité entre femmes est favorisée par le courant du féminisme. Quant au sexe entre hommes, ils se la jouent profil bas à cause des préjugés ainsi que des étiquettes homophobes.
Rappelons qu’en Grande-Bretagne, 23% des hommes et des femmes décrivent leur orientation sexuelle par tout sauf 100% hétéro. Chez les jeunes de 18-24 ans, ce pourcentage augmente même de 49.