Si les hommes étaient en général connus pour être plus portés sur le sexe que les femmes, une nouvelle étude menée par des chercheurs canadiens de l’Université Concordia affirmerait le contraire ! Les femmes seraient beaucoup plus friandes de sexe, et l’existence d’au moins quatre régions orgasmiques chez la femme y serait pour quelque chose.
Des zones érogènes multiples au service du plaisir sexuel de la femme
Les femmes seraient plus comblées que les hommes en matière de jouissance sexuelle. La gente féminine bénéficierait d’au moins quatre zones érogènes qui se plient volontiers à leur libido mais ces zones contribueraient aussi à leur faire atteindre des sommets de plaisir plus élevés que les hommes. Outre le légendaire point G, l’on retrouvera aussi l’incontournable clitoris, le col ou encore les mamelons… Les orgasmes féminins sont alors plus concentrés et plus variés que chez les hommes. Si l’on en croit Jim Pfaus, le responsable de l’enquête : « Les orgasmes ne doivent pas provenir d’un site en particulier ni de tous les sites en même temps. Et ils n’ont pas à être les mêmes pour chaque femme, ni pour chaque expérience sexuelle même dans la même femme, pour être entiers et valides ». Tout cela expliquerait pourquoi les femmes aiment le sexe plus que ces messieurs.
Plusieurs types d’orgasmes chez la femme
Lorsqu’une femme atteint le sommet du plaisir sexuel, l’orgasme n’est pas toujours le même que le dernier lors de sa dernière expérience intime. En effet, la femme a la capacité d’éprouver une grande variété d’orgasmes, d’une relation sexuelle à une autre. Grâce à ses multiples zones orgasmiques, le plaisir féminin n’est jamais identique et la femme peut atteindre la jouissance de plusieurs manières.
Orgasme féminin et plaisir masculin
Si l’enquête menée par ces chercheurs canadiens a montré que les femmes apprécient plus le sexe que les hommes, il est maintenant au programme de démontrer combien la jouissance féminine peut être différente de l’éjaculation chez les hommes. D’ailleurs, l’auteur de l’enquête de poursuivre que : « Contrairement aux hommes, les femmes peuvent avoir une variété remarquable d’expériences orgasmiques, qui évoluent tout au long de la vie. La cartographie du corps érotique d’une femme n’est pas gravée dans la pierre, mais est plutôt un processus continu d’expérience, de découverte et de construction ».