L’avènement de la révolution sexuelle a beaucoup contribué à la vulgarisation des accessoires sexuels. Substitution occasionnelle ou compagnon de première nécessité? Voici un duel qui oppose la doigtée humaine face à l’expertise des jouets sexuels.
La masturbation, les caresses sensorielles et orales
Même s’il existe déjà une gamme de jouets conçue à cet effet, ils ne présentent pas encore un grand intérêt auprès des gens. Et pour cause, il n’est pas encore de modèle qui pourrait détrôner la dextérité d’une main humaine attentionnée avec un brin d’imagination bien sentir les plaisirs. Côté cunnilingus, un modèle comme le sqweel avec ces 10 langues ne font pas encore le poids face à la langue bien placée de votre partenaire. De même, pour obtenir une fellation à faire pâlir, il n’y a rien de mieux qu’une bouche chaude et accueillante, et des mains expertes aidants.
Le clitoris, la pénétration et la sodomie
Dans cette branche, on peut croire que l’humain prime, mais on perçoit comme une petite hésitation quant aux compétences de ce dernier. Les unes préféreront sans doute un bon vibro ou un œuf vibrant sans fil pour se faire une petite gâterie. Ces jouets ont l’avantage de ne pas se plaindre et de satisfaire à coup sûr (ou pas). Les autres préféreront le côté fusionnel et plus humain de l’idée qu’elles se font du sexe. Pour ce qui est de la sodomie, la plupart se pencheront en faveur de la machine. En effet, avec sa forme plus régulière, on tend à mieux la sentir et à en abuser qu’un doigt humain articulé et plein de plis qui indisposent généralement le sphincter.
La lubrification, le BDSM et les influences.
Clairement, les quelques gouttes secrétées par l’être humain et les risques encourus n’égalent pas un flacon de lubrifiant et des préservatifs intarissables pour des dizaines de coïts. À l’égard du BDSM, il est encore sympathique de le pratiquer entre humains non ? Et finalement, les influences. On n’a pas à démontrer le rôle de plus en plus important que prend internet ces derniers temps n’est-il pas.