Le sexe se décline en général en deux natures : la baise et l’amour. Pour une partie de baise, la jouissance est essentiellement l’essence de la démarche. Mais quand on fait l’amour, c’est surtout cette harmonie sexuelle tant recherchée qui constitue le summum du plaisir. Et c’est cette seconde configuration qui nous intéresse aujourd’hui.
La jouissance à deux, le paroxysme du plaisir !
Quelquefois, on a tendance à trop focaliser notre sexualité sur notre plaisir à nous, sans se soucier de ce que « l’autre » pourrait ressentir. On se préoccupe de notre corps, de notre performance et de notre orgasme. Mais un plaisir est beaucoup plus important que d’atteindre le septième ciel, c’est l’extase de jouir et faire jouir.
Oui, les hommes aspirent, inconsciemment ou à dessein, à « être le meilleur coup au lit ». Cette virilité, la quête de ces hommes, n’est pas, un accomplissement absolu, chaque cas pourrait se décrire comme « puissant ».
Quand on lit ce témoignage d’un homme qui ne concentre pas son désir sur l’éjaculation, on sait alors que le plaisir pourra prendre d’autres formes : « Comme la vie est pleine de douces surprises ! Quand je vois mon partenaire en pleine extase, je suis moi-même au septième ciel. C’est un enchantement des corps et de l’âme. »
D’après Alain Héril, psychanalyste et sexothérapeute, dans son ouvrage « Dans la tête des hommes », une nouvelle équation sexuelle fait son apparition chez un homme, généralement, dans les 25 ans. À l’apprentissage de la vie sexuelle, compter les conquêtes, atteindre une performance sexuelle incroyable et adopter diverses pratiques sont les mécanismes du sexe avant cet âge.
Aux alentours de 25 ans, c’est le moment opportun pour qu’un homme soit conscient du sens relationnel sexuel. C’est entre 24 ans et 30 ans que l’homme commence à prendre du sérieux dans sa vie, y compris sa sexualité, sans pour autant cesser de s’adonner à des jeux sexuels, mais cette fois, en les partageant à sa partenaire.