Dès que les sens s’éveillent à l’âge pubère, la curiosité fait également pareil. Et c’est surtout avec cette soif de connaître et d’expérimenter. Mais quand il s’agit de faits trop fréquents, qui pourraient indisposer leur vie, c’est assez alarmant, comme l’habitude pourrait devenir une addiction !
Quand les pratiques deviennent addictions !
Les deux témoignages qui vont suivre ne sont pas des cas à part, un taux assez conséquent est touché par une envie fréquente de se masturber ou par une dépendance à des images ou vidéos érotiques. Mais il y a des cas qui sont considérés comme extrêmes, et qui traduisent la malaise, la détresse voire la crainte des sujets qui rencontrent de tels problèmes, car problèmes il y en a !
Joffrey, dans la trentaine, avoue avoir jusqu’à 5 heures de masturbation en une journée. Il ne s’agit pas seulement d’érection passagère, mais d’un auto-plaisir à vouloir branler et à éjaculer par la suite : « De mes deux heures quotidiennes de masturbation, je passais à cinq heures de branlettes intensives, me perdant bien souvent dans le plaisir au cours de nuits blanches. Bien sûr, cinq heures de masturbation, c’est long. Mais si vous saviez ce que l’on peut trouver sur Internet, vous comprendriez. Une source intarissable, constamment renouvelée, d’une matière pornographique variée qui m’empêchait de décrocher ». Et c’est avec une grande affliction qu’il confie préférer se masturber au lieu de prendre du plaisir à sortir avec des amis. De même pour ses relations avec sa petite amie qui commence à appréhender ses pratiques.
Florent Badou a, lui aussi, connu le même cas, quand il parle de son addiction au cybersexe dans son livre. La sexualité compulsive, des hommes et des femmes en souffrent, et en souffrent vraiment pour être à 5% de la population sexuellement active à être recensée avoir le même problème. Florent Badou, lui, est arrivé jusqu’à consulter, en catimini sans que sa femme le sache, des sites pornos pour se masturber. Et le problème s’est résout à deux en lui ordonnant un sevrage pour qu’il retrouve les petits plaisirs de la vie, autres que le porno.
Mais unanimement, tout le monde s’accorde sur le fait que le porno est trop accessible pour engendrer de tels maux !